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Crystal Fighters: « On peut peut-être faire un remix de Sébastien Patoche ! »

Amsterdam, Paris, Bruxelles, Varsovie, Londres et Berlin. La tournée de Crystal Fighters affichait complet la semaine dernière. Quelques minutes avant qu'il monte sur scène, nous avons pu rencontrer Graham de Crystal Fighters à l’occasion de la date allemande du groupe, avant qu'ils ne partent en tournée des festivals.

A quelques minutes du show comment tu te sens ?

On est déjà venu jouer à Berlin, c’est une petite salle, on aime vraiment jouer ici. Ca sera comme toujours dans cette ville : un super public.

Vous faites la promo du deuxième album qui sort lundi, les critiques sont pour l’instant positives, même s'il est moins « punchy » que le premier…

C’est un nouvel album, un nouveau projet, donc c’est forcément différent. On a essayé de mixer différents sons, on a voulu tester autre chose tout en restant dans ce qu’on sait faire. On est allé au Pays Basque Espagnol enregistrer l’album et on a été beaucoup influencé par la musique là bas. Le premier album était plus énergétique, plus "dance". On a essayé, cette fois, d’avoir plus de mélodie, dans des musiques plus calmes, donc oui au final il est assez différent du premier.

C'est quoi vos influences en ce moment ?

Je ne sais pas trop, l’inspiration vient comme ça. N’importe quel son de la vie quotidienne peut nous donner l’idée d’une musique. Mais en ce moment je suis en train d’écouter en boucle "Cashmere Cat" qui est un excellent producteur et "Foals" que j’apprécie beaucoup. On aime beaucoup écouter de la "dance" et tous les dérivés de l’électro, je pense que ça se sent dans nos titres. Ce qui est bien dans le groupe, c’est qu’on vient tous d’univers musicaux différents. Cette addition donne une multitude de combinaisons, et on s’inspire beaucoup les uns des autres.

Pour en revenir à l’album, il est moins entraînant que le premier, mais sur scène ça ne change rien ?

Oui, on espère que le public sera aussi réactif que pour nos précédentes tournées, et c’est bien parti pour !

Le public a visiblement déjà répondu présent, toutes les dates sont complètes …

On est super heureux, un peu surpris même ! Certaines sont complètes depuis des mois, c’est vraiment génial ! Le show parisien était malade, on en attend pas moins de Berlin !

Vous avez aussi une tournée de festivals cet été, ça change quelque chose pour vous par rapport à un concert en salle ?

Pour nous ça ne change pas grand-chose, en salle ou en festival les gens sont heureux de nous voir, et s'ils sont dans la même idée de la fête que nous, ça le fait toujours, peu importe le lieu. Mais c’est vrai que dans un festival, il y a quelque chose de particulier. Jouer en extérieur, au milieu de l’après-midi ou à 3h du matin … il y a toujours quelque chose de spécial !

Un de tes plus beaux souvenirs en festival ?

Le Sziget, l’an dernier, était complètement fou. On passe toujours des bons moments en festival mais celui-ci était particulièrement bien, pour l’ambiance, le public… Mais si je dois te donner un de mes meilleurs souvenirs c’est plutôt une "secret garden party" en Angleterre… D’ailleurs ça me fait penser que cet été on joue aux Solidays. J’ai entendu beaucoup de bien de ce festival, donc repose moi la question dans quelques mois, c’est possible que ce soit mon préféré !

On finit avec un peu de légèreté, tu connais Sébastien Patoche ?

Pas du tout ! Je devrais ?

Plutôt oui ! Il a été pendant quelques jours numéro 1 sur Itunes en France devant Daft Punk avec son titre "Quand il pète il troue son slip". Comment vous allez faire pour vendre plus de titres que lui ?

(Rires) Sympa l’humour français ! Ça va être compliqué pour nous.. ça doit être une bonne musique. On peut peut-être faire un remix ! Je vais en parler aux autres (rires). 

 

Interview réalisée le 24 mai 2013 à Belrin