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The Veils : « Ce serait un rêve d’être au festival Coachella ! »

Groupe de rock néo-zélandais, c’est avec son album Nux Vomica en 2006 que The Veils vient marquer la scène indie rock anglo-saxonne. Nous avons rencontré son leader et charismatique chanteur Finn Andrews au café de la Danse au festival Clap Your Hands.

Tous les festivals : Salut Finn ! J’espère que tu vas comprendre mon français parce que mon anglais n’est pas au top en ce moment.

Fin Andrews : J’ai appris le français pendant trois ans, et ça a tendance à partir quand je ne l’utilise pas souvent. Je sais dire « Quand tu veux ma poule » ! (rires)

Si tu devais faire un bilan de ta vie juste là, maintenant, que dirais-tu ?

C’est une question difficile. Ma vie a connu plusieurs moments chaotiques et d’autres moments moins chaotiques je dirais. Par chaos je veux dire que j’ai souvent du mettre en ordre certaines choses dans ma vie, ce que l’on fait tous assez souvent.

Et un bilan de The Veils ?

C’est un bilan rempli d’expériences. Je fais de la musique depuis le lycée et mes dix-sept ans, maintenant j’en ai trente. Donc cela fait depuis quinze bonnes années que je suis dans ce groupe maintenant, avec les tournées, j’ai grandi avec ce groupe. C’est tout pour moi.

Si je me rappelle bien, ce n’est pas votre premier concert en France. A la longue, on va finir par croire que vous nous aimez bien, nous les français.

En fait j’ai grandi avec beaucoup de français, notamment les amis de mes parents. Fréquenter les français de Londres et les autres, ça a toujours fait partie de ma vie.

Quel est ton meilleur souvenir de festival en tant que festivalier ?

Je ne suis pas allé à un festival depuis longtemps sans y jouer mais je me rappelle quand j’étais enfant, il y en avait un super en Nouvelle-Zélande qui s’appelait The Big Day Out, qui existe encore d’ailleurs, et c’est ce genre de festival auquel tu y vas pour la première fois en tant qu’adolescent et on y retient toujours plein de souvenirs. Mais me concernant, je n’aime pas rester plus de trois heures debout (rires).

Y a t-il au moins un festival que tu n’as jamais fait en 15 ans de carrière ?

Oui, on n’est jamais allé au Coachella. On va travailler dessus. Ce serait un rêve d’aller là-bas. J’ai plein d’amis qui y ont joué. Les festivals américains sont supers. On a joué également dans plusieurs festivals européens mais c’est vrai qu’on aimerait bien jouer dans des festivals américains.

Et le mythique Glastonbury ?

Non on n’y a pas joué pour le moment. Mais notre festival coup de cœur reste toujours Coachella.

Avec toutes les tournées du groupe, y a-t-il des pays où tu n’as jamais mis le pied ?

Oui, on a souvent joué dans les mêmes, encore et encore. C’est assez génial puisque maintenant on commence vraiment à connaître nos publics dans ces différents pays. Mais on n’a jamais joué en Amérique du Sud, en Russie, en Inde, en Indonésie ou en Chine, donc il reste en fait plein de pays à découvrir. Chaque année on essaye d’aller dans de nouveaux pays. On n’a jamais été au Mexique par exemple, et je sais qu’on est suivi là-bas. Ca serait génial d’y aller un jour.

Et on se doute qu’aucun de vous ne peut choisir où mettre les pieds ?

Non pas du tout. En fait les gens ne comprennent pas pourquoi le groupe ne peut pas choisir le pays dans lequel lui-même aimerait s’y rendre pour jouer. J’irais partout si je pouvais.

A propos de ta tournée, quel est ton pire souvenir ?

Cette tournée a été très difficile, on a eu beaucoup de problèmes dessus. Notre van nous a lâchés deux fois. Mais après je sais que j’ai plus de meilleurs souvenirs que de mauvais souvenirs, je suis assez chanceux, donc c’est cool.

Es-tu resté en contact avec certains de tes fans venus à vos concerts ?

En fait on a pas mal de fans qui nous suivent, surtout pendant les tournées, certains viennent même d’autres pays donc à force on les reconnaît. Certains nous suivent jusqu’à 20 concerts de suite. Donc oui, on en connaît quelques uns mais c’est difficile de faire connaissance avec tout le monde. On apprécie toutes les personnes qui se déplacent pour nous.

Propos recueillis par Lucile Moy