Les quatre jeunes de For The Hacker commencent fort cette année avec l'arrivée de leur EP Bloody Colors et leur clip Babyshambles. Après avoir gagné de nombreux tremplins l'année dernière, on les a retrouvé au Rock dans tout ses états.
Tous Les Festivals : Comment vous avez débuté la musique ?
Axel : On a commencé le groupe en même temps que la musique en fait. On a eu un instrument chacun, on a grattouillé 3-4 mois et puis on se connaît depuis 13-14 ans donc on est vraiment des amis d'enfance. On a voulu monter le groupe comme ça au départ pour un délire et puis on a commencé nos instruments il y a maintenant 4 ans et demi. On a fait les choses par étapes, on a gagné un tremplin en 2011 qui nous a fait un déclic, qui nous a donné envie d'aller plus loin et de continuer, au delà d'un délire de faire un truc un peu plus sérieux, peut être même une profession. Après notre bac on a tous été en école de musique, en école de jazz, et on a vu que le groupe décollait un peu donc on s'est reconcentré dessus.
Le nom du groupe c'est un délire de geek ?
Axel : Exactement ! On est des gros geeks ! (Rires) Vu qu'on se connaît depuis très longtemps on n'a pas forcément commencé avec la musique, plutôt les jeux vidéos. On a fait tout nos délires ensemble et les jeux vidéos en font partie. Ça nous faisait tripper de s'appeler les hackers et puis... On aime bien les pirates ! (Rires)
Sur la scène française indie, qui devrait-on suivre en ce moment à part vous ?
Romain : C'est pas un petit groupe mais les Hyphen Hyphen sont à suivre, ils défouraillent ! Dans la région par contre il y a Les Petits Fils de Jack, ou Lascaux.
Axel : Moi j'adore Pégase qui viennent de gagner le concours Adami.
Ça fait quoi de faire un grand festoche à la maison ?
Romain : C'est génial ! C'est trop bien, en plus ça fait trois mois qu'on n'a pas fait de concerts. On a fait un nouveau set, c'est un peu comme la rentrée quoi, on prend carrément du plaisir, il y a même des gens qui connaissaient nos paroles !
En parlant de festivals, quel est votre festival préféré en tant que festivalier ?
Axel : Alors moi j'ai eu un gros coup de cœur pour les Vieilles Charrues. J'ai trouvé ça mortel parce que je trouvais la disposition des scènes vachement bien faite contrairement à d'autres festoches comme Rock en Seine où tout le monde est au même endroit tout serré, les Vieilles Charrues c'est vraiment plus open. Et le camping aux Vieilles Charrues est terrible ! Et j'ai adoré aussi la Fête de l'Huma.
Et en tant qu'artistes ?
Axel : On a fait le Rock in the Barn, c'est dans la région de Giverny. C'est Martin Carrière, le bassiste de You Said Strange, qui organise ça. Cette année il y a Elephanz, Brain, Griefjoy et aussi School Is Cool. On n'a fait que des petits trucs, là c'est notre premier gros festival. On a fait plus de salles que de festoches.
Une différence d'attitude entre le festival et la salle ?
Romain : C'est pas le même délire, c'est pas la même ambiance. En salle il y a rarement plus de 2-3 groupes qui jouent la même soirée. Et en général, à part quelque exceptions, il y a moins de personnes en salle qu'en festival, et puis le public ne dort pas sur place, c'est tout une autre organisation et une autre ambiance. Par contre d'un point de vue technique, les musiciens en concert n'arrivent pas avec leur patch son et lumière donc on s'adapte.
Axel : C'est vrai que les salles et les festivals c'est deux publics dans un état d'esprit complètement différent. Dans la salle, le public va être beaucoup plus dans le jugement. On a fait beaucoup de premières parties, donc les gens venaient pas nous voir forcément, là en festival c'est un tout, les gens viennent pour s'éclater, point barre. C'est vrai qu'en festival, c'est plus facile d'être en phase avec le public.
Cet été, à part le RDTSE, vous faites quoi comme festival ?
Axel : On est en premier partie de Metronomy à Rouen, on est très contents. Après on joue à Grandville, pour le Tour de France à la voile, et le 14 août on joue à la maison à Dieppe, au festival le Rock sur les Galets.
C'est quoi la suite pour la rentrée ?
Romain : Notre EP Bloody Colours sort dans les bacs en septembre. Il est déjà dispo depuis le mois de juin sur toutes les plateformes digitales !
Propos recueillis par Anja Dimitrijevic et Kilian Roy
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