On était à
Foreztival, le petit festival qui rêvait de devenir grand

Avec 18 000 personnes accueillies en 2016 et une pause en 2017 pour repartir sur de bonnes bases, la 13ème édition du Foreztival a su combler les attentes des aficionados de musique. Grâce à une programmation frôlant la perfection, un temps idéal et peu de concurrences sur le week-end du 3 au 5 août, ce ne sont pas moins de 32 000 personnes qui ont fait le succès de cette édition quasiment complète. On était dans la petite commune de Trelins, près de Saint-Étienne, suivez notre périple à travers ces lignes.

Jour 1. 16h34, c’est l’arbre qui cache le Forez

Alors que certains rêvent de partir en vacances à Cancún, Ibiza ou Pattaya, nous notre ambition était d’aller voir les autochtones de la Loire et leur fête initiatique : le Foreztival ! Après un interminable voyage en voiture de plus de 9 heures, nous voilà enfin dans le Forez. Plus on s’approche du lieu, plus l’excitation grandit et plus on se demande si on est vraiment sur la bonne voie. Seulement 1 km avant le parking, on tombe sur un mini-panneau au niveau d’un rond-point. Ouf, on ne s’est pas paumés après tant de route de montagne. On choisit de poser nos valises à l’ombre des arbres, il faut dire qu’avec presque 35°C, on aimerait bien prolonger nos courtes nuits de sommeil. On rencontre nos voisins, on prend quelques godets et on se dirige déjà vers l’entrée du festival car une folle soirée nous attend.

20h18, mieux que ground zero, l’explosion du reggae de Groundation

Le site est composé de deux parties, une avec des foodtrucks, un chapiteau et un sound system qui commence en début d’après-midi ; et une autre avec les deux grandes scènes qui ouvrent en soirée. Première impression : c’est petit, c’est caillouteux, il n’y a pas beaucoup de bars... On nous annonce que 12 000 personnes vont s’y retrouver ce soir, on est assez surpris. On verra ça plus tard, pour l’instant on s’attelle à récupérer des Bouix (tickets locaux) avant qu’il ne soit trop tard, puis direction la scène Monts (a.k.a. LA grande scène) pour débuter ce week-end avec joie et allégresse devant Groundation (photo) ! Quel pied de retrouver la voix inimitable de Harrison Stafford chantant son reggae-jazz californien. Les notes fondent dans nos oreilles comme la sueur coule sur notre front, proverbe forézien.

23h07, big tunes en mode Liquid Dub

Notre soirée risque d’être chargée en émotions, on évite stratégiquement Ayo pour aller se ressourcer à un foodtruck qui propose des plats végétariens très bien mijotés. Pour une dizaine d’euros, on rassasie notre faim au moins jusqu’à demain. Maintenant on se lâche complètement, de 22 à 3 h le programme nous va à ravir et on va pouvoir se caler devant les enceintes ! Pour commencer, le copain Biga*Ranx et son frère Atili nous donnent rendez-vous sous le Chap’ pour chanter en cœur Liquid Sunshine (c’est forcément notre copain, on était au Liquid Dub Festival, la semaine dernière). Comme prévu, ils arrivent subtilement à retourner le chapiteau, agencé en mode sound system, en allant jusqu’à chanter en montant sur une enceinte. On profite à fond ! Par la suite, le choix est difficile : Chinese Man feat. Youthstar & A State of Mind ou Weeding Dub sous le chapiteau. On s’est peut-être lassés de Chinese Man sur scène, mais on aurait quand même bien aimé les revoir si le timing n’avait pas été celui-ci - les concerts auraient peut-être pu commencer plus tôt... Bref, on va danser devant Gypsy dub de Weeding Dub (photo) ! Quel kiff cette programmation.

02h51, un panda c’est si mignon quand ça tabasse grave

La soirée continue et monte en puissance, nous avons maintenant le choix entre Stand High Patrol (en DJ set) ou Foreign Beggars sur la scène Plaine (a.k.a. la 2ème scène). On fera un tour au deux, mais on reste principalement devant Stand High Patrol et son dubadub inimitable. La tiédeur, car on ne peut pas parler de fraîcheur, commence enfin à se faire ressentir. C’est le moment parfait pour apprécier les basses qui font trembler la terre et les cœurs des jeunes fêtards chantant "there is a big tree in my garden, a big tree in my garden..." On passe faire un tour sur le stand d’animation de The Zalex Show qui propose tous les soirs dès minuit un karaoké pour un public plutôt de type alcoolisé. Ensuite les deux scènes se coupent à 1h40 pour laisser place au boss de la soirée : Panda Dub et son show Circle Live (photo). On aurait presque l’envie d’aller se coucher si ce n’était pas lui et son dub digital incroyable. Il sur-motive tout le public et crée une énergie folle jusqu’à aller faire des tourbillons de poussière dans de beaux circles pits devant la scène. La communion entre l’artiste et le public est parfaite, on en ressort lessivés mais pas assez pour ne pas se coucher à 5h30 sur le camping.

Jour 2. 11h43, vous prendrez bien un bain d’amour et d’eau fraîche ?

Réveil aux aurores alors que la chaleur devient difficilement supportable dès 10h du matin, mais ce n’est pas grave il nous reste des bières avec des Chocapic. On passera la journée à découvrir le site, à rencontrer des festivaliers, à prendre l’apéro et à se rafraîchir dans le Lignon du Forez, un petit cours d’eau qui longe le festival et ses campings (photo). Pour bien comprendre l’organisation, un camping gratuit, surveillé et près de l’entrée a été prévu sur réservation : le camping du Village. Bien sûr celui-ci fut pris d’assaut et affichait déjà complet il y a quelques semaines. Un camping a alors été mis à disposition, le camping Parking, non-fermé et non-surveillé. Malheureusement il est trop petit et pas très avenant. De nombreux festivaliers ont donc préféré dormir sur les parkings (au nombre de huit), à côté de leur voiture, ce qu’on n’avait plus vu depuis une dizaine d’années, pour des questions de sécurité. Enfin, pour revenir sur la soirée d’hier, la fête a été gâchée par de lourds problèmes d’organisation : certaines personnes ont attendu cinq heures dans leur voiture avant d’accéder aux parkings, il y avait jusqu’à deux heures d’attente aux caisses à tickets pour simplement pouvoir boire ou manger, la queue aux bars pouvait atteindre une heure et demie... Sur les réseaux sociaux, les demandes de remboursement et les insultes fusent ! Un mec croisé nous dira même "franchement c’est Woodstock ce festival !"

21h29, motivés, motivés, soyons motivés !

Il est l’heure de retourner sur le site des concerts car la programmation ne nous attend pas. Aujourd’hui on se promet de rester moins longtemps sous le Chap’ et d’apprécier les grandes scènes. On commence par s’accouder au comptoir sous une chaleur accablante pendant Roméo Elvis. Un jeune public est venu l’écouter. On l’entend d’une oreille distraite, ce n’est pas trop notre truc mais les sons n’ont pas l’air dégueulasses. On se revigore pour Les Motivés feat. Hakim & Mouss de Zebda (photo) sur la scène Plaine, on chante les titres qui ont marqué notre enfance et on prépare le combat en entonnant Bella Ciao, la vraie. Le terrain s’empire, on respire et mange énormément de poussière. D’ailleurs on croise certains festivaliers en béquilles ou avec des genoux blessés, sûrement des restes d’hier et ces cailloux qui s’amusent facilement de nos chevilles. Pourquoi interdire les bouteilles en verre ou même en plastique pour des questions de sécurité quand on laisse des cailloux de quelques kilos au milieu du champ ? Niveau projectiles, ça ne doit pas être mauvais.

22h12, fille du vent, tu ne l’attraperas pas

La lutte continue avec l’égérie de l’anticapitalisme et de son monde, Keny Arkana vient raviver notre moral et nous donner l’énergie nécessaire pour aller marcher sur L’Élysée. Bon on est un peu loin de Paris, mais l’envie y est. Quelques titres viennent adoucir cette ode à la réflexion et au combat, comme Cinquième soleil qui clôt ce concert génial et bien trop court. On en redemande encore et encore... La rage au cœur, le poing levé, on part au bar se servir un gobelet de Vedett IPA à 7,5 € la pinte. On prend le temps de se poser une petite heure en attendant la suite qui s’annonce encore lourde. On prépare les cordes vocales et nous revoilà devant la scène Monts pour Danakil (photo). La dernière fois qu’on les avait croisés, c’était au festival Arts s’en Mêlent et ils n’ont pas changé : toujours ce set implacable qui plaît à tout le monde. On chante la vie de Marley à tue-tête, on imagine un champ de roses, on ne touche pas à l’identité de Natty Jean, on ne regrette rien... Bref on est comme tout le monde, on connaît leurs chansons par cœur.

02h40, un cube coloré qui ne casse pas la tête

Dès la fin de Danakil, on court littéralement sous le Chap’ pour la fin d’O.B.F Sound System qu’on n’a pas pu apprécier dans toute sa splendeur au Liquid Dub Festival à cause de problèmes techniques. En arrivant devant la scène, excellente surprise : Biga*Ranx est encore là avec ses potes. Il semble avoir prolongé son séjour dans le Forez pour prodiguer un set dantesque dans un chapiteau bouillant. Les basses résonnent comme jamais, le public est à point, on regrette presque de ne pas être venu plus tôt. Shanti D, Charlie P, Sir Wilson & Biga*Ranx dansent et posent devant les barrières. Ils jouent même les prolongations pendant 20 minutes avant de se faire jeter pour laisser place à la suite. Sur la grande scène, c’est Hungry 5 feat. Worakls, N'to & Joachim Pastor, on ne connaît pas vraiment mais leur electro planante claque sévère. Pendant leur set, on découvrira une animation qui nous tiendra une grosse demi-heure. Entre les deux scènes est installé un cube composé de dizaines d’ampoules LED qui peuvent changer de couleurs (photo). L’attraction vient du fait que tout est contrôlable par les festivaliers via deux tablettes sur un pupitre : une qui gère les animations pré-enregistrées et l’autre qui contrôle la vitesse, l’intensité et permet quelques effets. À notre manière, on aura l’impression de faire partie du show de Hungry 5. Fin de soirée, cette fois-ci on se couche plus tôt qu’hier... Ah loupé !

Jour 3. 13h36, le festival, c’est le camping

Parfait un sauna a été installé dans toutes les tentes du festival ! On plaint franchement tous ceux en plein soleil et ceux sur les parkings qui mangent en plus de la poussière toute la journée (photo). Des douches sont disponibles mais si vous n’avez pas prévu quelques heures devant vous, vous pouvez abandonner l’idée. Mieux vaut faire un tour à la rivière. Les toilettes, quant à elles, ne sont pas sèches et c’est assez désolant de se rendre compte du gaspillage d’eau pour un tel évènement. Dans la journée, aucune animation n’est prévue sur le camping... Sur un camp, un mégaphone crie "le festival, c’est le camping", mais pour notre part on retiendra plus la programmation que le reste. La première partie du site, appelée Village, ouvre à 12 h avec quelques groupes sous le chapiteau mais il fait trop chaud pour y aller. On attend sagement le début des concerts qui nous intéressent.

18h19, dans la famille Segundo, je demande le fils et son groupe

Dès 18h, on se jette près de la grande scène pour el Grupo Compay Segundo, qui n’est autre que le groupe du fils de Compay Segundo, mort en 2003 à 95 ans. Leur musique cubaine typée salsa est parfaite en ce dimanche après-midi. On danse au doux son de l’armónico, on croise même une petite dame de Trelins venue spécialement pour eux et qui compte repartir après le concert. L’évènement touche tous les âges. Par la suite, le programme est un peu chamboulé (c’est annoncé sur Facebook) et The Limiñanas vient jouer sur la scène Plaine. On n’accroche pas vraiment à leur pop-garage psyché et on va donc manger la spécialité locale proposée par le festival, une Tartifourme (photo) ! Il s’agit d’une part de tartiflette revisitée au fromage du Forez, la fourme de Montbrison. Pour 3,75€, on se gave et on est content de pouvoir manger des mets que nous ne goûtons pas tous les jours. Pour accompagner ça, on se prend une petite pinte de bière allemande, aussi appelée "pisse de festival" pour 5 balles.

20h54, on va faire un tour à Lambé

La tête d’affiche du festival, le groupe du coin que tout le monde attend fait son apparition... Ah en fait non, ils ne sont pas du coin mais tout le monde aime les Bretons. On suit les drapeaux, l’odeur de la galette-saucisse et nous voilà devant la scène Monts pour la grand-messe de Matmatah ! Tout le public vient réviser ses classiques de De Lambé an dro à Emma, en passant par Les moutons ou L'apologie. Ça chante en cœur comme en fest-noz. On est heureux comme des gamins le jour de leur anniversaire. Mais on n’a pas déballé tous les cadeaux de ce festival, La Caravane Passe et pose sa roulotte sur la scène Plaine. On n’a pas la touche "manouche", on ne s’appelle pas Romain Michel mais on a les genoux qui se touchent quand on danse aux sonorités de la guitare tzigane. Le festival manquait un peu de chanson française, eh bien voilà le concert qu’il faut pour combler nos attentes. 

02h11, Forez m’a tué

Par la suite, c’est au tour de Calogero & Jeanne Mas de prendre place... Euh, c’est au tour de Caballero & JeanJass de prendre place sur la grande scène. Comme au Liquid Dub Festival, on choisit de faire l’impasse sur ce rap qui ne nous inspire décidément pas beaucoup. On essayera de reprendre un peu de forces avant la fin de soirée qui s’annonce encore folle. On vous avait prévenu que la programmation claquait sa grand-mère. C’est au tour de Jahneration (vainqueurs du prix Révélation Scène Festival 2017 aux Festivals Awards), infatigable groupe qui nous fait jumper à chaque session. Maintenant on connaît en plus leurs titres sur le bout de la langue, ce qui nous classe dans la catégorie des "fans absolus", on a enfin franchi le niveau final. Pour terminer ce festival, ce n’est rien d'autre que The Bloody Beetroots qui vient retourner une dernière fois le public à grands coups de Wrap dans la tête. C’est cinglant, électrique, exaltant, explosif... Le groupe italien sait jouer avec notre énergie et utilise les derniers neurones qu’il nous reste pour mieux les brûler. Cette fois-ci on ne fera pas les fiers, le Forez a gagné, on va se coucher directement après le concert ! Bonne nuit à tous (photo).

Le bilan

Côté scène 

Dub un jour, Dub toujours
Panda Dub, certainement l’artiste qui aura le plus ravagé la grande scène, quelle efficacité

Entre ciment et belle étoile
Keny Arkana, charismatique et rayonnante, un vrai rayon de soleil sur cette édition

La Bretagne, ça vous gagne
Matmatah, le groupe breton par excellence qui depuis son retour en 2016 est très attendu et a su combler les attentes de son public

Rebranchez les enceintes, ce n’est pas fini
O.B.F Sound System, difficile de résister à leurs basses tranchantes et leur énergie débordante

Côté festival 

On a aimé 

- Le cadre enchanteur de la petite rivière qui coulait à quelques encablures des campings et qui aura rafraîchi bon nombre de festivaliers. Certains y ont même fait des bains de minuit.
- Le choix des boissons et nourritures. Avoir quatre choix de bières dont une IPA, du vin du Forez, du Club-Mate... le tout servi avec un plat local ou une planche de charcuterie / fromage, voire un foodtruck : rien à redire, c’est top.
- Le Journal du Petit Foreztivalier qui regroupait toutes les informations essentielles : fun facts, horaires de passage et styles des groupes, informations sérieuses et décalées, jeux, prix des boissons / nourriture... Moyen de com’ parfait.
- Le son sur les trois scènes qui était toujours excellent. Ce n’était pas du genre à pousser les décibels pour montrer qu’il y a du coffre, ça tapait sans être trop fort. Félicitations aux techniciens.
- Les bénévoles toujours agréables, disponibles et souriants, malgré un stress palpable dû à une mauvaise gestion des flux et au manque de stands. Bravo à ceux qui ont gardé leur calme face aux insultes du vendredi soir.
- Une programmation du tonnerre, on aurait essayé de rêver mieux, on n’aurait pas pu. Celle-ci était bien dosée, dansante, équilibrée pour tous les publics, savamment programmée... Le bonheur !

On a moins aimé 

- L’attente générale pour récupérer des tickets Bouix, pour avoir un verre ou manger (surtout le vendredi). Quand on a plus d’une heure de queue, il vaut mieux éviter de discuter de la pluie et du beau temps avec chaque festivalier.
- L’énorme point noir de cette édition, le désordre complet pour accéder aux parkings (jusqu’à cinq heures le vendredi) et trouver une place de camping décente. Un camping-parking, ça ne devrait plus exister en France, surtout sur un tel évènement.
- La décoration quasi-inexistante, nous qui pensions arriver dans un festival à l’identité forte;, avec des accessoires, des expositions, des lumières originales, des statues...
- Le manque d’animation global sur le camping. Le Village ouvrait sur les coups de midi pour quelques groupes sous le Chap’ et The Zalex Show proposait quelques pétouilles, mais ce n’est pas vraiment ce qu’on espérait d’un festival de cette ampleur.
- Le terrain du festival composé en majeure partie de poussière et de cailloux de quelques kilos... C’est loin d’être le cadre idyllique pour passer un bon week-end. Sans compter l’absence de coin sympa pour se poser, même pas un coin chill digne du nom
- Les toilettes classiques et non-sèches sur tout le site du festival. Pour les hommes : un trou de pelleteuse derrière une barrière Vauban en guise de pissotière... Voyons, on n’est pas des animaux

Infos pratiques 

Prix des boissons
Le demi entre 2,5 et 3,75 € ; le vin à 2,50 € ; le rosé et les softs à 1,25 € (+ 1,25 € de consigne remboursable)

Prix de la nourriture
Part de Tartifourme à 3,75 € ; planche de charcuterie ou de fromage à 5 € (les trois ensemble pour 12,50 €)

Prix du festival
Pass 3 jours à 70 € ; pass 2 jours à 60 € ; la soirée à 35 €

Transports
En voiture, à 50 minutes de Saint-Étienne, à 1 h 10 de Clermont-Ferrand et Lyon. En bus via des navettes gratuites à partir de Montbrison. En train, via les gares de Boën-sur-Lignon ou Montbrison. En avion, via l’aéroport de Saint-Étienne-Loire à 39 km.

Conclusion

La 13ème édition du Foreztival aura vu passer plus de 32 000 personnes sur un week-end et aura signé la pérennité de l’évènement pour les années à venir. Les organisateurs devront cependant adapter le site, les parkings, le camping avec cette nouvelle fréquentation, trouver une identité au festival et résoudre quelques problèmes logistiques. L’évènement n’a pas encore trouvé sa formule parfaite et cette année, son succès a entièrement résidé dans sa programmation exceptionnelle qui nous laisse encore des étoiles dans les yeux. Il faudra être à la hauteur l’année prochaine pour ne pas décevoir un public qui les attend au tournant.

* À noter que les organisateurs considèrent cette édition comme étant la 14ème, malgré l’année de cession en 2017. Cette année de travail étant considérée comme une période de dévotion au festival et donc d’une édition intrinsèque.

Récit et photo : Pierrot de Navarrete et Léo Mérand