Vidéo. Au moment où il nous chante « Je veux du soleil », la pluie se met à tomber sur les Vieilles Charrues. Un mauvais présage ? Non, tout simplement une douche attendu sous un soleil de plomb pour ce qui a été notre meilleur live du festival. Et Féfé, on l’a rencontré quelques minutes au sec juste après.
Vous enchainez les dates, les festivals, comment vous faites pour tenir ?
C’est le public. Si le public me donne, je réponds présent.
Les Vieilles Charrues, c’est une date que vous attendiez ?
Celle là je l’attendais particulièrement. J’étais venu il y a 2-3 ans, et c’était vraiment un très bon concert, un de mes meilleurs à ce moment là. Donc je savais que le public ici était un peu fou. J’avais vu qu’il s’était passé quelque chose, et je voulais voir si ça allait se confirmer.
Alors, verdict ? Les Vieilles Charrues sont toujours au top ?
Là tout de suite je n’ai pas encore digéré, mais j’ai l’impression. Beaucoup de gens viennent me parler du concert et me dire que c’était bien. Donc confirmation par rapport à la dernière fois !
Vous pensez qu’il y a assez de hip hop dans les festivals en France ?
Je pense qu’il y en a de plus en plus, on donne maintenant à des hiphopers des grandes scènes, par exemple Orelsan qui a joué aux Francofolies de La Rochelle, une petite revanche quand on connaît l’histoire. Le hip hop prend de plus en plus sa place tout simplement.
Ce soir vous irez voir The Roots ?
Le problème c’est que je pars une demi-heure après le début de leur concert. Je vais aller voir mais avec une larme qui coule sur ma joue. The Roots ça fait partie de mes influences, c’est juste incontournable pour un mec comme moi. Je viens du hip hop, ca me parle toujours, chaque album je l’achète, donc ca me parlera toujours.
Quel est votre meilleur souvenir de festival en tant que festivalier ?
De l’autre côté de la barrière ? Je vais vous dire la vérité, je n’en ai pas fait un seul de l’autre côté de la barrière ! (rires) Je ne connais les festivals que du côté de la scène … et si j’avais un meilleur souvenir, je sais pas, je viens de jouer avec Earth Wind & Fire, je ne sais plus dans quelle ville, j’ai eu des frissons pendant tout le spectacle, et c’est le dernier en date ou je me suis senti en tant que festivalier, et que j’ai vraiment pris une claque !
Propos recueillis par Céline Martel
Images et montage: Morgan Canda
