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Festivals du mois de septembre : les conseils pratiques de la rédaction

Nous parcourons les festivals de France depuis bientôt deux ans. Le bar où il faut aller ? Le camping a éviter ? Le bon plan concert ? On y était, voici nos conseils pour que vos festivals soient une réussite. 

Du 11 au 13 septembre. Cela fera 80 ans que la Fête de l’Huma brillera. Fraternelle, solidaire, festive, ce n’est pas un festival à proprement parler, mais un rendez-vous immanquable de l’année. Trois jours intenses où l’on s’enrichit de la tête aux pieds, en passant par l’esprit, le gosier, le foie et les jambes.

Pensez-y :

- Achetez votre pass pour la Fête auprès d’un militant du Parti Communiste. Au coeur de l’organisation, ses militants proposent le pass trois jours à 22€ au lieu des 32 de la Fnac et autres revendeurs. Suffit d’appeler le numéro de la section de votre ville ou de la fédération du département. Normalement, vous en trouverez aussi sur place quelques minutes avant d’arriver aux portes de la Fête.
Une envie gustative particulière ? C’est le moment de faire un tour du monde culinaire à bas prix, entre nos spécialités régionales et des stands venus du monde entier. Plutôt Mafé ou fondue ?
Pour les boissons, c’est la même. Pas de restrictions ici, un tas de bières différentes sont proposées de gauche à gauche, à tarif très abordable, des cocktails, du pastis, du whisky ... Mais la star incontestée sur les terres de la Courneuve, c’est bien le rhum et le mojito. Et selon les connaisseurs, le meilleur de la fête se trouve au stand de Rueil-Malmaison en face de l’Agora. A noter, vous pouvez sans problème amener votre alcool à la fête, bouteilles en verre exclues. 
Les meilleures ambiances de concerts ne sont pas forcément sur les deux grandes scènes. Énormément de stands proposent leur programmation, entre chansons, reggae, rock et jazz. On vous recommande notamment d’aller faire un tour à la scène du Nord.

On vous aura prévenu :

- Prévoyez un poncho et de bonnes chaussures. S’il pleut, certaines allées de la fête peuvent vite se transformer en véritable marécage.
Les parkings de la Fête de l’Huma sont payants. Et c’est pas donné ! (35€ les 3 jours, 40 sur place) Par contre, les navettes depuis les transports en commun, RER B ou ligne 7, sont gratuites.
Le son de la grande scène n’est pas des meilleurs. Rapprochez-vous du coeur du public si vous voulez vraiment apprécier un concert. Ou placez-vous sur la butte à gauche pour buller tranquillement.
Ce n’est pas toujours facile de se repérer dans la Fête. Même s’il est payant, il est bien pratique d’avoir un programme pour savoir où se trouvent les espaces de débats recherchés, le stand de sa région, le salon de livre ou le concert attendu.

Les artistes à ne pas rater :

Soviet Suprem, samedi 12 septembre sur la Grande Scène : à Solidays comme au Chien à Plumes, leur univers URSS a fait danser et sauter tout le public. Ca risque d’être encore plus fort du côté de l’Huma ...
Tiken Jah Fakoly, samedi 12 septembre sur la Grande Scène : pour un moment solidaire, Tiken est la voix du Mali, la voix de l’Afrique qui vient soulever des consciences. Son message sera sans doute mieux reçu qu’au Main Square.  
Triggerfinger, samedi 12 septembre sur la Grande Scène : Des belges au look déjanté pour un rock pur et subtil. Preuve avec le Sziget et le Oui FM festival l’année passée.

Pour organiser votre planning concert : ils seront disponible dans un hors-série du journal l’Humanité début septembre

Un dernier conseil pour la route ?

Si vous voulez faire la fête jusqu’au bout de la nuit, allez planter votre tente au camping. C’est 16€ les 3 jours, ce qui vous fait un total de 38€ pour toute la fête. Une scène avec DJ, buvette et restauration est active jusqu’à 5h du mat'. Ambiance garantie.

Revivez l’édition 2014 : La Fête de l’Humanité au Zénith de sa forme

 

Les 24 et 25 septembre. Marsatac est sûrement le seul festival à se dérouler en pleine ville au mois de septembre et à proposer quand même une ambiance de festival comme en plein été. Pour la dix-septième fois le festival résonnera dans Marseille, et les deux jours à la Friche Belle de Mai vont nous faire prolonger l’été jusqu’à la fin du mois de septembre.

Pensez-y :

- La gare est à quelques minutes à pied de la Friche Belle de Mai. Très pratique pour repartir, ou pour y venir.
C’est au coeur de Marseille, c’est le moment de faire un peu de tourisme dans la Capitale Européenne de la Culture 2013 si vous n’êtes pas du coin !
L’organisation regorge d’idées pour marquer l’identité du festival. De la déco aux goodies, il devrait, comme chaque année, y avoir des surprises. Gardez les yeux ouverts.

On vous aura prévenu :

- Le festival est en pleine ville, pas de camping donc, même si le temps au mois de septembre à Marseille est radieux. Prévoyez donc un Airbnb ou réservez un canap' pour faire du couchsurfing. Le festival propose aussi des packs hébergement et pass 2 jours.
Pas de camping, et pas de parking non plus. Prévoyez le coup, le site est très bien desservi en transports en commun.
La Friche est très grande, prévoyez quelques minutes de marche d’une scène à l’autre.

Les artistes à ne pas rater :

Rone, vendredi 25 septembre à la Cartonnerie : Avec un album un peu moins “dansant” on aurait pu s’attendre à un live un peu mou. Il n’en est rien, le live du français monte en puissance et est d’une efficacité redoutable, comme au Chorus et à Solidays
Cotton Claw, vendredi 25 septembre au Cabaret Aléatoire : Ces quatre garçons n’ont pas fini de nous étonner. Chaque prestation est une confirmation de leur talent qu’on a eu l’occasion de découvrir au Nordik Impact 2014, puis aux Eurockéennes comme à Solidays.
Boris Brejcha, samedi 26 septembre à la Cartonnerie : Que ce soit au Printemps de Bourges, au Reperkusound ou aux Eurockéennes, le set du dj est juste et précis. Une claque techno Made in Germany garantie

Un dernier conseil pour la route ?

Le festival commence tard, profitez de Marseille et ses alentours pour trouver de quoi vous occuper en bord de mer : calanques, plages etc.

Revivez l’édition 2014 : Marsatac, en t-shirt dans les étoiles