On était à
Fest' Bouc : de l’électro sous toutes ses formes

Après avoir fait une belle découverte en venant au Fest’Bouc l’an passé, c’était décidé, cette année on remet le couvert, du moins pour la soirée du samedi avec Aphrodite et DJ Fly en tête d’affiche.

19h, Arrivée dans les Monts Lyonnais

Une petite demi-heure après notre départ de Lyon, nous voilà arrivé à Mornant : on peut alors prendre nos marques au camping et récupérer nos invitations. On découvre ensuite un nouvel espace entre le camping et le festival avec une scène proposant du son avant et après les concerts. Le soleil est au rendez-vous et le panorama du site est très agréable, au point même d’avoir du mal à quitter cette vue pour aller assister aux concerts !

22h30, Entrée dans l’enceinte du bouc

Après une longue attente pour entrer dans le festival, on arrive pour les remerciements des Wailing Trees, groupe de reggae local. C'est le seul groupe à tendance non électronique de ce samedi. Un peu dommage. Etat des lieux du festival : on se rend vite compte que l’organisation des scènes et des différents lieux ont bien changé : espace chill-out vers le camping, beaucoup plus d’espace pour circuler entre les scènes et pour se reposer dans l’herbe, mais aussi beaucoup plus de monde. Autre nouveauté, le totem (photo), une mini-scène avec un DJ perché qui se charge de rythmer le festival entre les changements d'artistes. Sur le haut, une très belle tête de bouc crachant de la fumée, classe !

23h30, Première dose de jungle

On décide d'aller chercher des jetons : ça remplit nos poches, des rouges (0.50€), des blancs (1€), pas très pratique… Direction ensuite le bar pour siroter une pinte pour 10 rouges ou 5 blancs, je vous laisse faire le calcul, mais ça reste honnête et assez classique niveau tarif ! Petit passage éclair sur le Boucan d’enfer, quasiment aussi grande que la première, où se produit DJ Click, annoncé comme de l’electro balkanique. A notre arrivée, on tombe plutôt sur de la musique trap et des blancs, on passera notre chemin. Retour sous le grand chapiteau pour assister au set de Mighty B, remplaçant de dernière minute de Spankbass. Le DJ Lyonnais nous distille des sons jungles classiques et efficaces, on apprécie et tout le chapiteau aussi visiblement.

0h30, La découverte de la soirée

On découvre ensuite ce qui sera notre surprise de la soirée. James Copeland (photo) nous a propose un mix de musique électro swing, ça balance, tout le monde danse avec le sourire, un vrai bon moment !

1h15, Le show Dj Fly

On quittera le DJ sud-africain un peu avant la fin de sa prestation pour se rendre devant l’un des grands moments de la soirée : DJ Fly (photo). Son set commence par des sons électro bien violents, pas vraiment ce qu’on attendait de lui. Puis vint ensuite ce qu’il sait faire de mieux : le scratch. Deux titres au Championnat du monde DMC, quand même. Le Lyonnais fait parler sa technique et enchaîne des gros classiques hip-hop et mélange les styles en les mixant à la perfection. Le chapiteau ultra-bondé est plus que conquis et on ressent une bonne interaction public-artiste !

02h45, Le parrain de la jungle aux commandes

Après ce bon moment, on s’accorde une pause en attendant un autre artiste très attendu : Aphrodite (photo). A notre grande surprise, le DJ est accompagné d’un MC (toujours sympathique pour mettre l’ambiance). Comme on s’y attendait, celui qu’on surnomme le « parrain de la jungle » fait le boulot, avec une technique de mix bien au point qui lui permet d’enchaîner rapidement les plus grosses tunes jungle et drum’n’bass! On sort lessivé de sa prestation !

4h, La fin est proche…

On finira le festival sur le duo toulousain Groove Inspektorz, qui proposa un DJ set de trance progressive. Le public répond présent à cette musique envoutante, mais la fatigue aura raison de nous. On apprendra plus tard que pour le final, l’équipe du Fest’Bouc est montée sur scène avec un panneau de remerciements, plutôt sympa pour clôturer cette belle fête. Plus tard, certains profiteront de la scène chill-out où les DJs assureront jusqu’à midi pour rassasier les nombreux survivants qu’on retrouvera au petit matin en train de danser!

Côté concerts

La claque
DJ Fly, le lyonnais nous a gâté avec son scratch et ses gros classiques de tous genres!

La surprise
James Copeland, de l’electro swing qui donne le smille.

La confirmation
Aphrodite, toujours efficace au mix avec cette fois la petite touche du MC en plus qui va bien!

La déception
DJ Click, des coupures, de la trap, pas ce qu’on préfère!

Côté festival 

On a aimé :
- Une meilleure organisation de l’espace du festival, plus d’endroits pour se poser que l’édition précédente
- Une bonne programmation pour un prix vraiment raisonnable
- La décoration des chapiteaux bien travaillée
- L’ambiance du camping
- Des douches dans le camping, agréable par cette chaleur

On a moins aimé :
- La queue à l’entrée
- Beaucoup de jetons
- Le point d’eau à la sortie des toilettes enlevé en plein milieu de la soirée
- L’annulation de Khainz
- Le terrain, toujours aussi compliqué à appréhender
- Le manque d’espace dans le camping

Conclusion

Le Fest’Bouc commence à se faire un nom et à attirer du monde pour sa 4e édition. Notre soirée était placée sous le signe de la musique électronique sous toutes ses formes, ou presque, et affichait complet. Le vendredi a également beaucoup plu au public notamment grâce à Soom T et Hilight Tribe, et ce malgré la pluie. Des artistes qui ont répondu présents, de bonnes surprises, un cadre idéal, une bonne ambiance, du son quasi non-stop, bref vous l’aurez compris on aime le festival à la tête de bouc et on reviendra.