On était à
Rencontres & Racines, un voyage au cœur du reggae et du dub

Comme chaque année depuis maintenant 29 ans, le festival Rencontres et Racines s’installe au cœur d’Audincourt pour 3 jours de musique autour du reggae. Avec une programmation qui sait attirer tous les amoureux du genre, le festival fait un nouveau sans faute.

Jour 1. Vendredi 29 juin, 19h26, entrez dans le camping sauvage

A notre arrivée, on découvre l’existence de deux campings : l’officiel et un plus... “sauvage”, au bord du Doubs. Nous passerons donc la première nuit au camping sauvage et les deux autres au camping officiel, et alors qu’on découvre l’originalité de certains campements autour de nous, on prend note également de la présence de nombreux sound-systems... On comprend rapidement que cette nuit ne sera pas de tout repos pour nous. Sur le site du festival, on est tout de suite frappé par le nombre de stands, que ce soit des boissons, de la nourriture ou des vêtements, il y en a pour les goûts de tout le monde.

22h08, c’est parti pour les good vibes

Après avoir fini notre repas et bu notre première bière du festival, nous distinguons au loin la voix de Soom T. Dès les premiers instants l’ambiance prend et le public danse sur les musiques de l’artiste qui nous propose un show d’une très bonne qualité, très prometteur pour la suite de notre week-end. Mais pas le temps de niaiser, un petit tour à la buvette et une rapide visite des sanitaires et nous nous redirigeons vers la Scène A pour la suite des festivités.

23h30, l’ambiance explose

Keny Arkana arrive sur scène et enflamme le festival. L’énergie que l’artiste transmet est folle, nous qui ne la connaissions que de nom, nous rentrons complètement dans l’ambiance. A la suite, Tetra Hydro Lab, devant la même scène emportent tout le public avec une scénographie travaillée et des sons prenants.

Jour 2. Samedi 30 juin, 13h, débarquement sur le camping officiel

Après une nuit blanche bien chargée de sound systems accompagnés de la guitare du voisin, nous voilà partis pour découvrir le camping officiel, bien aménagé, celui-ci, avec stands de boissons et nourriture et même une télé pour regarder la Coupe du Monde. Bon par contre, nous on est plus attirés par les les activités proposées sur le festival en ce début d'après-midi, comme une performance de percussions et de danse ou encore le Yard, Un espace avec un bar, un sound system, des transats et même un hamac… bref, le cocon idéal pour chiller..

21h20, le reggae à son paroxysme

Nous découvrons l’espace de la scène B à l’occasion du concert de la nouvelle pépite du reggae français, Vanupié. L’artiste et ses musiciens jouent avec une émotion et une passion qui ne laissera pas le public de marbre. A peine le concert terminé, nous nous dépêchons de traverser le site du festival pour aller acclamer Danakil. Les premières minutes sont gâchées par un problème de volume du micro, nous entendons à peine les paroles au bout de la foule... Dommage. 
Du côté du concert de Weeding Dub, il y une bonne ambiance mais nous préférons nous diriger vers la Scène A, voir Juno Reactor où on se sent comme obligé de sauter et danser sans s’arrêter, jusqu'au bout de la soirée. 

Jour 3. Dimanche 1e juillet, 15h07, une petite baignade et puis s’en va

Après une nuit très courte, et une matinée au calme, c'est parti pour une baignade dans le Doubs jouxtant le camping sauvage. Avec les températures du weekend, le rafraichissement est salvateur avant de réentamer une dernière soirée avec Ibeyi, qui enchaînent leurs chansons de leurs voix magnifiques du côté du festival mais le tout est un peu trop calme à notre goût et de nombreux festivaliers autour de nous semblent partager notre avis. 

21h04, Dub et Slam

Sur la Scène B, avec Ondubground dès les débuts du live le public entame des sauts qu'il n’arrêtera plus pendant plus d’une heure. Du côté de la Scène A, Grand Corps Malade enchante son public, comme hypnotisé par ses slams. Au fur et à mesure du concert le public se détend, entame des pas de danse pour finalement finir en pogo, totalement inattendu de ce concert et qui clôture le festival en beauté.

Le bilan

Coté concert

Le coup de cœur 
Vanupié, en live aussi c’est magique.

Les patrons 
Danakil, malgré quelques soucis de son, un concert super bien rôdé.

La tornade 
Ondubground, on est transporté dans leur dub.

La claque  
Keny Arkana, une énergie incroyable.

Coté festival 

On a aimé

- Le nombre faramineux de stands, que ce soit de la nourriture ou autre, il y en a pour tout le monde.
- Le Yard, un véritable espace chill out travaillé pour se détendre au mieux.
- Le site du festival, en plein centre de Audincourt au bord du Doubs, c’est beau.
- L’ambiance générale du festival, on respire le bonheur.

On a moins aimé :

- Le peu de déco du festival.
- L’espace du festival qui est peut-être trop petit, on est tout le temps en train de se frayer un chemin dans la foule.
- Les toilettes, pour un festival de reggae qui prône des valeurs écologiques on s’attend à voir des toilettes sèches.
- Le nombre réduit de navettes pour aller au camping. 3,5km à pieds, c’est long...

Infos pratiques

Prix des boissons

La pinte de bière à partir de 6€

Prix de la nourriture

Sandwichs entre 3€ et 5€, barquette de frites à partir de 2€

Prix du festival

27 euro le pass 3 jours + 2 euros pour le camping

Conclusion :

Cette année encore, le festival Rencontres et Racines prouve qu’il n’est pas là depuis 30 ans pour rien et confirme sa place de senior avec une programmation de qualité, des prix très abordables ainsi qu’un site conçu pour le plus grand confort de ses festivaliers. Et malgré l’affluence on s'y sent toujours à l'aise, la bonne ambiance règne et une humeur au top est de rigueur parmi les festivaliers. Allez c'est bon, on est conquis. On se donne rendez-vous l’année prochaine, pour mieux confirmer la maturité de la trentaine.

Récit et photos : Arthur Fargeot