On était à
l'Ososphère, un aller simple pour le cosmos !

L’été est bien fini et c’est les festivals indoor qui commencent leur saison ! Pour sa 14ème édition, l’Ososphère à la Coop de Strasbourg reste un incontournable pour les amoureux de la musique électronique ! Reportage photo !

Nuit Une. 23H50, arrivée sur le festival

Le festival se déroule au milieu du quartier port du Rhin. Le lieu est impressionnant, les lumières et écrans géants transfigurent la Coop rappelant une ambiance club berlinois et free party. Le premier dancefloor, le S.U.B,  se trouve dans une ancienne cave à vins de 14 000m². Le second, le R.E.V ; est à l’extérieur sous un chapiteau monté pour l’occasion. Chaud la techno !

00H10, warm up de qualité 

The shoes sont aux  platines. A deux, clope au bec, ils enchaînent les morceaux électro pop made in France ! Le set se clôture sur un Time to Dance boosté par les basses. Le public danse, le son est très bien réglé, bienvenue à l’Ososphère !

00H41, envie de se rafraichir

Une première bière n’aurait pas été de refus, mais la queue devant la caisse pour obtenir des jetons a vite ôté notre soif ! On tombe sur Booka Shade qu’on ne connaissait pas et ce fut une très belle surprise! Les projecteurs rasent le public et naviguent aux rythmes de la Tech House. Les deux allemands sont ultra-communicatifs et ne manquent pas de nous faire danser !

1h17, time to love

Nous arrivons pour les dernières chansons de Breakbot qui nous balance ses tubes, entourés de ses musiciens dans un décor glamour et pulpeux ! La température monte.

1H50, "Right here, right now !"

Tout le monde l’attendait, le patron du Big Beat, Fat Boy Slim, a déchainé la foule pendant 1H30 avec un set house électro cinglant mais quelque peu inattendu. On s’attendait à plus de tubes mais cela ne nous a pas empêché de danser du début à la fin, entourés par 3 générations de clubers extasiés!

3H33, Breaking bad

En possession d’une bière bien méritée, on tente de retrouver nos jambes devant Yuksek. La musique est bonne mais le Rémois est fixé sur les platines laissant le public face à lui-même. On regrette l’absence de communication, la fatigue prend place et nous conduit sur l’oreiller.

Nuit Deux. 23H30, c’est reparti

On arrive au milieu du set noir de Spitzer et les deux Lyonnais ne mettent pas longtemps à nous remettre dans le tempo. Il n’y a pas foule devant, mais peu importe, les notes voyagent dans l’espace et nous font perdre la vue.

00h05, Kölcsh : bierre allemande de haute fermentation

Cette fois-ci l’attente est écourtée pour la bière, l’Ososphère servait Kölsch en apéro ! Loin de détester la techno allemande, on a préféré vider notre verre à la vitesse du bpm et rejoindre Joris Delacroix à la cave.

00h13, on s’éloigne et divague

Joris se balade entre contrôleurs et clavier produisant un live progressif et minimal comme on s’y attendait ! On aurait aimé qu’il lève un peu plus les yeux vers le public mais la performance live le contraint à scotcher sur les potards !

01h10, la communion

Popof change de rythme avec une techno à rouleau compresseur qui emmène tout le monde! Ca ronronne, le beat claque, on adore et nos voisins aussi!

02H23, la claque d’un savant

Notre volonté de découvrir ce que donne Jackson and his Computeur Band nous décroche de Popof sur la fin du set. Et là BIM ! On prend un uppercut visuel et sonore ! On découvre Jackson à l’allure de savant fou autour de ses machines et une structure en miroirs impressionnante ! La musique est déstructurée, grasse et se perd dans les effets visuels ! On assiste à la fin d’un show son et lumière étonnant et admirable!

03H34, la bouffée d’énergie !

Vient le tour du tant attendu Rone. Les gens se sont passés le mot, c’est le concert qu’il ne faut pas louper ! On l’a aperçu tout l’été en festival et c’est une fois de plus avec génie que Rone transmet sa vibe crescendo pour porter le public et lui-même à l’extase. Bref, une bonne perf de rêverie et d’amour …

05h52, l’envolée

Laurent Garnier clôture le festival avec brio et facilité. Les yeux fermés, il s’agite derrière les platines et vit les tracks l’une après l’autre. Le finish sur Poney Part 1 de Vitalic nous a définitivement emporté dans le cosmos de l’Ososphère.

6h15, Les murs vibrent encore

La cave tente de redevenir une cave après deux nuits de folie. Et comme du bon vin, l’Osophere aura laissé quelques traces dans les lieux...

 

Côté concert:

Le Sold Out :
Fat Boy Slim, concert blindé, on l’attendait, tout le monde a dansé !

La confirmation : 
Rone, en un mot : magique !

La surprise :
Jackson and his computer band. Beaucoup d’artistes lésinent sur la scénographie, lui non!

Le papa :
Laurent garnier. 3h de mix qui passe en une, tout est dit.

La déception :
Yuksek... il gagnerait à être un peu plus communicatif, surtout après Fat Boy Slim.

Côté festival :

On a aimé :

- Le lieu de la Coop investie par les lumières et la foule
- La programmation pointue.
- Les espaces repos avec les transats
- L’ambiance "chaud la techno" à se casser les chevilles
- La qualité du son sur les deux scènes
- L’heure de fin ! Ce n'est pas dans tous les festivals qu’on peut rester danser jusqu’à 6h du mat.

On a moins aimé :

- Le queue toute la nuit devant la caisse de jetons
- L’absence de pissotière pour les mecs.
- La bière à 3€...

Conclusion

Nous sommes arrivés sans trop savoir où on allait et, tels des voyageurs, l’Ososphère nous a transporté de planètes en planètes électroniques avec un but final, atteindre le cosmos. Mission accomplie, à l’année prochaine !