En 2021, les équipes organisatrices du festival avaient fait le pari de prolonger d’une journée la durée du festival. Le pari étant réussi, c’est avec joie que nous nous retrouvons cette année sur l’Île des Impressionnistes pour deux journées aux belles promesses. La programmation réunit des légendes de la French Touch et des étoiles montante de la techno en passant par des artistes dupstep, hardcore, psytrance et bien d’autres. Les B2B exclusifs proposés vont réjouir les festivaliers pour aller taper du pied avant même l’heure du déjeuner. On vous embarque ?
Jour 1. Samedi 3 septembre. 11h00, où sont passés les festivaliers ?
A 11h tapantes, nous nous retrouvons devant les portes du festival pile à l’heure pour l’ouverture. En regardant autour de nous, on ne voit pas grand monde. Tant mieux ça nous fera moins d’attente pour le contrôle des billets et la fouille traditionnelle ! Puis le temps passe, le son sur les scènes est lancé mais les portes restent fermées… Ce n’est qu’après une bonne trentaine de minutes que la file commence à avancer et que nous pouvons enfin accéder aux scènes du festival. Première impression… ça sonne un peu vide (photo). On se doutait que ça n’allait pas être blindé dès l’ouverture, mais pourquoi ouvrir les portes à 11h30 alors que les artistes jouent depuis 11h ? Des festivalières avec qui nous discutons étaient arrivées tôt pour applaudir un artiste dont elles sont fans et malheureusement elles ont raté plus de la moitié de son set.
On découvre le site du festival qui compte de nombreux changements depuis l’année précédente et qui feront leur effet comme un coin avec des filets pour se reposer, des sièges suspendus aux arbres ou encore la mise en place d’un concours de bornes d’arcades pour tenter de gagner une borne de jeux EPK signée de tous les artistes des années 2021 et 2022. Mais l’heure n’est pour le moment pas au jeu mais plutôt au repas. Direction les foodtrucks pour savourer un burger bio à 11€ copieux et excellent.
12h40, une petite sieste ? NON !
L’estomac plein, on pourrait être tentés de faire une sieste sur les filets suspendus (photo) mais ce n’est pas du tout le programme qu’on a prévu. On découvre Xence en BtoB avec Dévotion sur la RED Stage, deux producteurs de hardstyle qui font un super duo, un set impeccable pour se mettre en jambe et l’ambiance est au rendez-vous puisqu’on sent que le public arrive petit à petit et que le site commence à se remplir.
Damien RK prend le micro pour remercier le public d’être aussi bouillant et explique qu’il est à nouveau le parrain de cette fameuse RED stage. On ne sait pas trop ce que cela signifie mais on retient qu’il est hyper chaud pour nous livrer un set de fou. Il prend son rôle à cœur pour nous faire kiffer en ce début d’après-midi. La prestation est hyper énergique et bien rodée, le son est très bien réglé avec des basses puissantes comme on aime.
Une bière à 7,5€ en main, on découvre Creeds, un duo composé d’un producteur aux platines et d’une chanteuse à la voix mélodique. On est très vite pris par la performance live du groupe et la prestation de la chanteuse est remarquable. Le public à l’air plutôt d’accord et continue à danser un long moment.
14h50, la Mainstage prend vie
Ça fait déjà quelques heures qu’on écoute du Hardcore alors direction la main stage qui s’est bien remplie pour accueillir le Dj italien Sam Paganini. Pour nous c’est une première. Il fera un show très précis, puissant avec des progressions lentes, on sent qu’il maîtrise au centimètre près sa platine. Le show pyrotechnique rajoute un véritable mood à son concert et le rend encore plus impressionnant qu’il l’est déjà.
Le 1er dilemme apparaît au sein de notre groupe : d’un côté on veut voir Vandal et de l’autre Lily Palmer, pas le choix il faut trancher. Pour débuter, on opte pour Vandal, qui ne nous a pas convaincu avec des sons trop répétitifs et pas assez énergiques à notre goût. On s’empresse donc d’aller danser avec la techno girl Lily Palmer (photo) qui créé une ambiance unique, maîtrise la scène, les drops, le set et le public. On est tous du même avis… ça déchire !
17h15, une pause s’impose
Direction l’une des deux zones chill dans laquelle on trouve des poufs géants et des sièges en palettes le tout à l’ombre sous les arbres (photo). L’endroit est agréable mais tout de même bruyant.
Popof en BtoB avec Space 92 prend les commandes de la main stage. Un duo très attendu par le public qui ne décevra pas tant on ressent une vraie complicité entre eux. Les écrans géants jouent avec les sons, les lumières avec les festivaliers et la musique avec nos oreilles.
De même du côté du B2B de Vortek’s et Le Bask, heureux de jouer ensemble et ça a un impact sur le spectacle. C’est avec le sourire aux lèvres que tout le monde saute à travers les jeux de lumières qui sont projetés sur le public.
20h30, “tu danses comme un pharmacien”
Mr Oizo débarque sur scène sous les applaudissements du public et sous l’accueil très chaleureux de Joachim Garraud, l’organisateur du festival. Le début du set commence mal puisque des problèmes techniques vont gêner sa performance le poussant à le recommencer. Son set s’affranchit des codes mais sonne toujours bien.
Cette année Joachim Garraud (photo) s'est réservé un créneau de choix pour nous présenter son set. L’ambiance est au rendez-vous, la nuit tombe et la main stage est impressionnante, les effets pyrotechniques s'enchaînent, c’est un véritable deuxième spectacle qui se joue devant nous.
22h30, le bouquet final
Pour le closing de cette première journée nous choisissons d’aller voir Hilight Tribe (photo). Ce n’est pas une première pour nous mais comme à leur habitude ils feront un show efficace, dansant et très rythmé.
Nous nous laissons emporter sur la main stage pour la performance du DJ Martin Solveig. qui nous laissera agréablement surpris. Son set est très festif et la foule est en feu. Pour finir, un magnifique feu d’artifice est tiré, de quoi nous mettre plein d'étoiles dans les yeux avant de rentrer dormir.
Jour 2. Dimanche 4 septembre. 12h00, arrivée en forêt
Pour la première fois du week-end on se dirige vers la Purple Stage où, dans un décor champêtre entouré d’arbres, la trans ethnique et mélodique de Sajanka nous emportera sans trop de mal.
Sur cette même scène et entouré de décors gonflables géants, Coming Soon prend le relais. Dès le départ de son concert d'énormes flammes jaillissent de la scène et tout le long du show, de nombreuses pyrotechnies rythmeront le set (photo).
On apprend dans la foulée que suite à des changements de dernière minute, Arnaud Rebotini jouera bien plus tard. On opte donc pour un B2B qu’on attend depuis longtemps : Breakbot avec Yuksek, sauf que là encore… pas de chance, Yuksek a annulé sa venue. C’est donc seul que Breakbot présente sur scène et il nous fera vite oublier notre déception grâce à un set ensoleillé.
On quitte les lieux avec le regret de rater le B2B exceptionnel d’Étienne de Crécy x Boombass x Dj Falcon. Tant pis ce n’est que partie remise…
Le Bilan
Côté concerts :
La puissance du live
Creeds, avec eux le live prend son sens
L’inclassable
Mr Oizo, il est parti dans toutes les directions mais toujours avec brio
Celui qui a mis tout le monde d’accord
Sam Paganini, rien à dire c’était parfait
Côté festival :
On a aimé :
La qualité du son
- Les scénographies et les nombreux effets pyrotechniques
- Le site du festival avec des arbres et un aménagement bien pensé
- L’absence de queue que ce soit aux toilettes, à l’entrée, pour manger ou au bar
- Une programmation riche avec des découvertes, des pointures et tous les styles
- Le nombre impressionnant de B2B exclusifs
On a moins aimé :
- Le manque de choix de nourriture, quasi-uniquement de la bouffe grasse
- L’absence de toilettes sèches
- Le peu de diversité des boissons, un très mince choix de bières et de softs
- Le manque d’activité en dehors des concerts
- L’ouverture tardive des portes
Infos pratiques :
Prix des boissons : Bière 25cl : 4€ ou 4,5€ selon la bière / Bière 50cl : 7,50€ ou 8,50€ selon la bière / Soft : 4€ / Eau : 2,50€
Prix de la nourriture : 11€ le burger seul / 4€ les frites / 11€ le grilled cheese
Prix du festival : 45€ le pass 1 jour / 70€ le pass 2 jours
Conclusion
Cette année encore l’Elektric Park a frappé fort que ce soit au niveau de la programmation ou des moyens techniques mis en œuvre pour nous faire vivre des lives d’exception. C’est avec plus de 30 000 festivaliers que le festival à soufflé sa 12ème bougie. Cette année nous n’avons pas relevé beaucoup de mauvais points, et pour cause, Joachim Garraud met un point d’honneur à ce que les artistes, tout comme le public, soient accueillis de la meilleure des manières. De notre côté, on a évidemment hâte de revenir sur les terres de Chatou l’été prochain pour découvrir ce que nous aura concocté l’organisation pour les 13 ans du festival.
Récit et photos : Arthur Fargeot & Mélanie Tardy
