On était à
Elektric Park 2019, une balade dans le parc des musiques éléctroniques

Pour ses dix ans, le festival Elektric Park, anciennement Inox Park, a mis les bouchées doubles. Entre têtes d’affiches et découvertes musicales, verdure et décorations éphémères, on vous raconte notre journée automnale sur l'Île des Impressionnistes, dans les Yvelines, aux portes de Paris. 

11h42, débarquement en terres électroniques

Fraichement arrivés sur le terrain de jeu du festival Elektric Park, on commence par faire un tour du site pour trouver des repères et on en profite pour charger nos bracelet cashless. L'heure est également au ravitaillement, car au vu de la programmation, on n'aura pas beaucoup de temps pour manger plus tard dans la soirée, des concerts de folie s'enchaînant les uns après les autres. C'est parti pour deux pizzas à 12€ puis direction la Green Stage où le groupe La P’tite Fumée est attendu.

12h45, démarrage sur les chapeaux de roues 

Dès le début du concert de La P’tite Fumée, on est sommes plongé dans un bain d’énergie incroyable. Malgré le fait qu’il soit tôt, le public est au rendez-vous et le groupe sait comment nous récompenser. Ils mettent le feu en deux temps, trois mouvement en mêlant technicité et bordel. A la fin du concert, on se demande tout de même comment on va faire pour tenir le coup jusqu’à la fin du festival ? S'enchaîne le live de Hilight Tribe sur la même scène, avec le même tempo. Le groupe très attendu et bien connu pour son efficacité en live, livrera un concert à son image. Des instruments en tout genre avec un gros kick/bass et des chanteurs gonflés à bloc... bref, encore une grosse session de cardio pour nous. Sur la Red Stage, on passera une tête pour la fin du set de Vortek’s. Malgré son jeune âge, le DJ a déjà tout d’un grand, et nous livre un délicieux set hardcore envoûtant.

15h15, l'heure d'une grosse dose de psytrance

Pas le temps de niaiser, Mandragora arrive devant les platines et transforme quasi-automatiquement la foule en brasier. Nous serons subjugués par son énergie : il saute de partout et vit sa musique à fond, pendant que les bass galopent. Les plus gros classiques sont au rendez-vous aux côtes de certains titres plus récents issus de son album sorti récemment. À peine son live terminé c’est au tour de Blastoyz de le remplacer. Les remix psytrance seront très efficaces et le set parfait pour un après-midi en festival. Le DJ mélange hits électro avec des bass psytrance et remixe ses propres morceaux. La foule est conquise, il mettra tout le monde d’accord. 

17h45, une sieste à l’espace chill 

Après deux heures de Psytrance, on sent comme un petit besoin de faire une pause. Direction l’espace chill, une bière en main, et c'est parti pour une heure de sieste réparatrice.  A 19h, nous avons rendez-vous devant la Yellow Stage pour le concert de What So Not, l’un des pilliers de la future bass. L’artiste nous fera un live super chill, tout de kif vêtu. On ne refuse pas cet instant de répit avant la grosse tempête qui s'annonce dans la soirée. 

20h30, place au gros n'importe quoi

La nuit tombe pendant que la foule se déchaîne sur la drum n' bass de Noisia. N’étant pas du tout fans du genre, on trouvera le temps un peu long. Heureusement pour nous, avec la nuit, la Yellow stage devient de plus en plus impressionnante avec ses flammes, ses lasers, ses étincelles qui jaillissent. Vini Vici fera exploser l’ambiance de l’Elektric Park. Un menu psytrance qui mettra le public en délire. Les festivaliers enchainent pogo sur pogo. Le show est d’autant plus efficace grâce aux effets de lumière sur scène qui rende le live littéralement transcendant. C'est sur cette note planante que se terminera le festival pour nous. On a de la route à faire pour rentrer chez nous, et le closing du festival assuré par Dirtyphonics, n'est pas tout à fait à notre goût. 

Le bilan 

Coté concert

La valeur sûre
Mandragora, de la bonne psytrance prodiguée par un artiste dingue

Le show à ne pas louper
La P’tite Fumée, le groupe impressionne par sa technicité et son énergie 

Le show inoubliable
Vini Vici, la fusion parfaite entre une scène démente et des morceaux endiablés

Coté festival

On à aimé

L’aménagement du site : avec les manèges, l’espace chill et l'emplacement des scènes qui permet une bonne gestion des flux.
- Le cadre du festival sur les île des impressionniste à Chatou.
- La Yellow Stage et ses écrans, lumières et effets spéciaux.
- La programmation cohérente.

On à moins aimé

- Les toilettes chimiques, à quand les toilettes sèches ?
Le prix de la nourriture un peu cher.
 

Infos pratiques

Prix des boissons

- Soda 5€
Bière 25cl à partir de 4€
- Bière 50cl à partir de 7€
- Rosé 12cl 4€

Prix de la nourriture

- Hot dog : 6€
Pizza : 10 - 12€
- Frites : 4€

Prix du festival

Pass 1 jour : 43€

Conclusion

Pour cette édition anniversaire, le festival Elektric Park a marqué le coup en confirmant sa place de choix dans le paysage des festivals électro incontournables en France. Entre une programmation pleine de gros noms et un cadre superbe, le festival au su nous faire plaisir et nous marquer. On a hâte de revenir.

Récit et photos : Arthur Fargeot