On était à
Banlieues Bleues, le fabuleux festin d'amis de Pantin

Avec 38 groupes répartis sur quatre semaines au printemps, Banlieues Bleues détient la recette pour nourrir notre curiosité musicale et aiguiser notre appétit de connaissances. Dans ce parcours gourmand de musiques actuelles et métissées partant de Pantin et rayonnant dans toute la Seine Saint-Denis, on a sélectionné huit soirées. On vous raconte notre 35ème édition du festival.

Jour 1. Vendredi 16 mars. 20h45, les lycéens et le chanteur Sud-Africain

Le projet de Banlieues Bleues, en plus des concerts, ce sont les Actions musicales destinées à partager la pratique musicale et l’éducation artistique avec le plus grand nombre en Seine-Saint-Denis. L’artiste qui fait l’ouverture du festival ce soir à Saint-Ouen, le chanteur et guitariste sud-africain Sibusile Xaba, s’est ainsi rendu au lycée de la ville, le lycée Auguste Blanqui, et ce soir des classes de seconde de Blanqui assistent à son concert (photo). Amener des moins de vingt ans au milieu du public grisonnant des concerts de jazz, voilà une des marques distinctives du festival. Mieux, hormis des froissements de paquets de chips, ils sont attentifs et leur enthousiasme envers Sibusile et ses deux percussionnistes témoigne de la réussite de l’action pédagogique menée. Les trois musiciens nous bercent de leurs voix inspirées, lancinantes, parfois plaintives. L’ensemble est assez dépouillé, souvent a capella.

22h15, les jazz fans et le pianiste de légende

Après l’entracte, le pianiste sud-africain de 83 ans Abdullah Ibrahim (photo) et son septette en costume noir, font se remplir à ras bord la salle de près de 500 places, laissant à l’entrée des spectateurs en liste d’attente qui écrivaient sur les barquettes en carton du food-truck “Recherche billets”. Autant notre voisin de droite, un senior connaisseur, chantonne par coeur les mélodies de Ekaya, autant nos voisins de gauche lycéens se replient en chien de fusil sur les accoudoirs, assoupis par le tempo lent des morceaux. Le concert est conçu comme un continuum avec des entrées et sorties de scène des six musiciens que l’on sent cadrés, sous contrôle du maestro. Le pianiste suspend les notes, suspend le temps. D’abord de la musique de chambre pour piano, violoncelle et flûte: on ferme les yeux, on renverse la tête au fond du fauteuil. Puis contrebasse et batterie reviennent créer le socle rythmique sur lequel se déploient les solos virtuoses du piccolo. Banlieues Bleues a débuté sa 35ème édition très calmement et en beauté.

Jour 2. Mardi 20 mars, 20h00, les habitués de la Dynamo

Des quatre semaines de festival, on peut facilement tirer une grille de lecture : d’un côté un menu jazz et musiques improvisées à Pantin, de l’autre un buffet saveurs du monde dans les communes du 93 plus éloignées de Paris. Pour peu en effet que l’on puisse se rendre à Pierrefitte, Gonesse, Argenteuil, Tremblay, Epinay, Clichy-sous-Bois ou Bobigny, on profite avec le pass festival de tous les métissages : du raï algérien, de la musique orientale, afro, caribéenne, créole, de l’éthio-jazz, de la pop psyché turque et du tango argentin. Pour notre part on reste sur la formule jazz à la Dynamo de Pantin, la salle la plus facilement accessible depuis Paris. Sur place on s’attable avec Luc, un ancien musicien qui est abonné comme nous à l’année à la Dynamo, et Laurent, qui fréquentait depuis longtemps la salle en voisin et qui revient malgré son déménagement à Cachan c’est-à-dire à l’autre bout de la région parisienne. Ces retrouvailles d’un public d’habitués dans la salle qui fonctionne le reste de l’année constituent l’autre grande caractéristique du festival. On s’y salue, on échange sur nos derniers concerts respectifs, on mange un plat ou on boit des verres pour résister au froid qui règne toujours dans l’atrium (photo).

21h38, les fils prédestinés à payer les fautes des pères

Un solo de la clarinettiste Elodie Pasquier ouvre la soirée: trois pièces délicates à la mélancolie sourde que l’on écoute les yeux fermés. On l’avait découverte lors d’un après-midi caniculaire de juillet au musée gallo-romain de Vienne lors du dernier Jazz à Vienne, mais dans l’obscurité de la Dynamo, son solo procure un apaisement supérieur. On les tient en revanche grands ouverts, nos yeux, pour le spectacle suivant. Conçu par le pianiste Roberto Negro en référence à sa jeunesse passée à Kinshasa, il s’intitule Celui qui transporte des oeufs ne se bagarre pas. Dans le noir, un des musiciens dissimulé sous un masque de buffle s’avance pour faire fonctionner une espèce d’arbre à sons : des bandes audio sont étirées depuis des magnétos posés au sol jusqu’à des bobines suspendues à une potence (photo), elles diffusent un conte africain sur une mangouste et un lion. Retirant son masque, le trompettiste Bart Maris est rejoint par Marcel Balboné à la batterie, Valentin Ceccaldi à la guitare et au violoncelle et Roberto Negro aux claviers. Ils délivrent une sorte d’afro-rock répétitif, saturé. Sur une vidéo de catch au Congo, Roberto plaque du synthé façon jeu électronique. Puis devant un tableau kitsch représentant un cabriolet rouge, le batteur se déchaîne alors que le pianiste égrène une balade. Les univers s’entrechoquent. La conclusion prend la forme d’une citation de Pier Paolo Pasolini assénée sur écran : un des thèmes les plus mystérieux du théâtre tragique grec est celui de la prédestination des fils à payer les fautes des pères. On cogite et on s’en reparle ?

Jour 3. Jeudi 22 mars. 20h30, les groupies de la pianiste

Affluence à l’Atelier du Plateau dans le 19ème arrondissement de Paris où Banlieues Bleues se délocalise pour un soir. En habituée de la salle, on l’a rarement vue aussi remplie. Matthieu Malgrange, le patron de la salle, repousse les murs en entassant des tabourets tandis qu’au fond certains grimpent carrément sur le comptoir. Pas peu fier, le boss, de présenter son sublime Fazioli, la rolls des pianos à queue. Grosse attente donc envers Eve Risser (photo). De là où on se place on ne distingue pas ses mains sur le clavier mais les cordes du piano se réfléchissent dans le capot ouvert, aussi miroitant que du verre. Dans la salle on reconnaît Stephan Oliva que l’on avait entendu au dernier Sons d’Hiver. Eve explique qu’il fut l’un de ses profs et qu’il lui a transcrit le morceau de Carla Bley qui ouvre son solo ce soir. Elle alterne des pièces lyriques et des compos contemporaines dans lesquelles, debout, elle trafique les cordes avec divers ustensiles. “Une programmation du coq à l’âne, parce que j’en ai envie”. Elle fait vriller une feuille de papier dans les cordes puis les frappe d’une mailloche, créant en douceur des balancements dansants. Le succès de la pianiste devrait lui donner de l’aplomb à l’oral, pourtant elle s’adresse à nous avec une maladresse cocasse. On en vient à penser que la belle minaude, jusqu’à ce qu’elle nous terrasse avec un morceau de bravoure de techno organique. Une rythmique mortelle, un piano converti en clavecin avec une boîte métallique, des nappes mélodieuses d’une main plaquées sur le jeu percussif de l’autre main : cette dernière performance nous laisse par terre et reçoit une ovation.

Jour 4. Mardi 27 mars. 20h38, les amoureux des précipices

Un nouveau disque de la chanteuse éthiopienne toute de blanc vêtue Eténèsh Wassié et du bassiste Mathieu Sourisseau vient de sortir. C’est l’occasion pour Banlieues Bleues de programmer le duo, accompagné non pas de la violoncelliste du disque mais par le contrebassiste Sébastien Bacquias. L’occasion aussi pour la Dynamo d’installer un stand de vente du disque par Buda Musique et d’adapter son plat du soir en proposant un doro wat, une spécialité éthiopienne de poulet en sauce. La salle est pleine à craquer parce que des directeurs de festivals de jazz de toute la France venus passer la journée en convention à Paris, s’ajoutent aux festivaliers (photo). Plus aucun fauteuil libre alors on s’assied sur les marches de la travée centrale, près d’une festivalière qui se met à nous raconter sa passion pour les disques de musique éthiopienne mais l’obscurité signe le début du concert. Les frissons sont immédiats. On est dans le grave, dans le sombre avec la contrebasse et la guitare électro-acoustique. Sur leur jeu tour à tour rocailleux, écorché ou plus classique s’élève la voix d’Eténèsh, un chant douloureux dont les aigus nous transpercent le coeur. Sans comprendre ses paroles, on imagine un fardeau de souffrance, l’expression d’une solitude d’avance. Littéralement captivée et prise d’une angoisse qui referme son poing sur notre coeur, on sent que le trio nous mène au bord d’un abîme, d’un précipice d’émotions. C’est le premier coup de foudre de notre festival.

22h20, les chanceux qui assistent à la naissance d’un bébé tigre

Autres marqueurs de l’identité de Banlieues Bleues: les créations, les inédits que le festival ose programmer. C’est le cas du Tigre d’Eau Douce présenté pour la première fois par le saxophoniste Laurent Bardainne qui remercie le directeur du festival, Xavier Lemettre, d’avoir parié sur un projet à l’époque où il n’existait que sur le papier. Une condition pour entrer dans cette création : ne pas être rebuté par le rouleau compresseur de la batterie, omniprésente, de son complice Philippe Gleizes. Sur cette rythmique extrêmement puissante, le quartet commence par une pièce de jazz spirituel puis un solo du contrebassiste Bruno Chevillon. Les climats des pièces s’avèrent aussi contrastés que le titre du quartet est antinomique : un tigre dans l’eau douce? On passe en effet du spirituel mélodieux au purement rythmique avec une batterie dans le registre de la force, puis au soul-jazz qui groove avec le jeu de Arnaud Roulin à l’orgue Hammond, suivi d’une explosion de rock saturé inaudible avec la basse électrique de Chevillon, avant le retour au calme. En nous repassant le fil de cette riche soirée, le trajet du retour passe vite d’autant que Banlieues Bleues nous accompagne jusque sur les murs du métro. Il s’affiche en grand que l’on change à Stalingrad, République ou Réaumur-Sébastopol (photo).

Jour 5. Mardi 03 avril. 20h43, les lycéens et le guitariste en résidence

Les résidences d’artistes font partie de l’ADN de Banlieues Bleues. Le guitariste Sylvain Daniel en résidence à la Dynamo nous livre ce soir Palimpseste Voyage imaginaire dans les ruines de Détroit, dans le décor brut, raccord avec le thème de son projet, de la Marbrerie de Montreuil. On demande aux lycéens nombreux dans la salle d’où ils viennent : de Roissy-en-Brie, où Sylvain Daniel travaille avec plusieurs classes dans le cadre des Actions du festival. L’ambiance est jeune, le public debout, le quartet sax/piano/batterie/basse joue parmi les brouhahas. Sur des écrans sont projetées des photos de la ville américaine tombée en ruine à la suite de la crise (photo) : façades explosées, fenêtres emmurées, intérieurs abandonnés, fauteuils défoncés,  building sur le toit duquel un arbuste rebelle constitue l’unique tâche de de verdure dans un univers minéral. On navigue dans du jazz instrumental aux ambiances inquiétantes puis apaisées, en observant bureaux renversés, téléphones décrochés, église désertée, baie vitrée réduite en débris, cellules d’emprisonnement rongées par la rouille. Seule une télé diffusant l’image de chanteuses à la coupe afro 70s nous donne un indice sur l’identité de la ville sinistrée qui fut le berceau de la soul Motown. Mais ce qu’on préfère ce sont les morceaux de pure techno organique. Dans l’un d’entre eux, Laurent Bardainne au sax projette une espèce de sirène stridente, créant un sentiment d’urgence alors que la création vidéo nous montre des usines abandonnées. Carrément captivant. S’ensuit un Dj set de Théo Parrish from Detroit. Cruauté du mardi, on ne profite que la première demi-heure de soulful house et disques Motown, le réveil sonnant à 6H30 le lendemain. Quand on quitte la Marbrerie, des jeunes eux y arrivent seulement : quelqu’un peut nous raconter le mix des heures suivantes ?

Jour 6. Mercredi 04 avril. 21h26, les amateurs de bizarreries

Encore une création à la Dynamo de Pantin, celle des clarinettistes Xavier Charles et Jacques Di Donato qui attirent des amateurs d’expérimental. Sur scène se serrent quinze musiciens sous le nom de Système Friche (photo): un nom qui porte en lui-même l’ordre et le désordre, la musique écrite et la musique improvisée. Dans une première séquence, on entend le blizzard souffler et des cris étouffés de bêtes féroces, tapies, prêtes à bondir. Le clarinettiste qui prend la direction de l’orchestre les dirige non pas en simulant des baguettes mais des uppercuts. Dans la séquence suivante, on entend les rebonds de balles de ping-pong sur lesquels le groupe produit un effet de cassette passée en accéléré. L’instant d’après ce sont comme des portes grinçantes mais qui s’ouvrent finalement sur une chanson entonnée par les musiciens. Il y en a deux qui semblent s’éclater plus que les autres : une chanteuse experte en croassements et cris de films d’horreur, et un joueur de trucs bidouillés, visiblement docteur ès DIY (do it yourself). Verres en plastique, cordes, rouleaux d’adhésif, peigne métallique, tuyaux, il racle et gratte tout son fourbis. Il finit par se lever pour promener au sol des ventouses fixées à l’extrémité de cannes, tel un Professeur Tournesol. Au final on assiste à une succession d’ambiances cinématographiques, mais après la modernité du projet sur les ruines de Détroit auquel on a assisté la veille, la redescente est difficile et on a du mal à trouver dans cette soirée une véritable folie.

Jour 7. Lundi 09 avril. 20h48, les défricheurs en quête d’inédit

Deux concerts inédits nous attirent ce soir à la Dynamo, deux groupes partageant le même label de disques Glitterbeat Records. La soirée débute avec un trio de folk venu de Slovénie, Sirom (photo). Ana à l’alto et au violon, Iztok au banjo et balafon, Samo à la lyre et au ukulele, construisent des paysages sonores en multipliant sur chaque morceau les instruments et les percussions qu’ils ont fabriquées artisanalement. Avec leurs motifs répétitifs, les sonorités douces et minimalistes des likembés (pianos à pouces) et des balafons, les glissendo tziganes au violon, leurs morceaux nous font penser à une bande originale d’un film comme Into The Wild ou de documentaire sur une aventure en terre inconnue. La rigidité des sièges sur lesquels on est assis nous paraît soudain incongrue. Assis par terre pieds nus sur des tapis comme le trio, on serait bien mieux pour écouter leurs compositions oniriques qui s’étirent sur plus de 15 minutes chacune. Irréductible à un genre musical en particulier, le trio serait tout aussi à propos dans un festival indie-rock à forte tendance écolo.

22h09, comblés par un trésor auquel on ne s’attendait pas

Place aux Américains de Natural Information Society (photo). Sur la sonorité envoûtante de l’harmonium de Lisa Alvarado et quelques grelots, on entre dans du jazz spirituel, deep de chez deep. La clarinette basse de Jason Stein est d’une rondeur enveloppante, la sonorité de batterie de Mikel Avery feutrée. Sans la moindre discontinuité Joshua Abrams laisse sa contrebasse pour le guembri, un luth à trois cordes des musiciens gnawa d’Afrique Saharienne. Les motifs sont répétés à l’infini. Après une courte séquence de free jazz à la contrebasse, Joshua reprend le rythme hypnotique au guembri. Il est 23H13, la transe a duré une heure. Une heure en continu. Bouleversée, on regrette que la salle soit à moitié vide ce lundi. Cette expérience donne une telle valeur au live par rapport aux albums que l’on aurait aimé qu’un grand nombre la partage. “If you have the energy and the patience, we’d like to play one more for you. This one is for the dancers”: on repart pour 15 minutes de rythmique puissante qui nous laisse imaginer une danse cathartique destinée à évacuer les maux. Les boucles hypnotiques du groupe lavent notre âme de ses peines le temps d’une heure, mais en même temps c’est beau à pleurer, alors à 23H40 on n’a envie de parler à personne avant de reprendre le métro. On enfonce notre bonnet sur la tête, moins pour se couvrir du crachin que pour conserver en nous l’émotion qui nous a rougi les yeux. C’est ça aussi Banlieues Bleues: tomber un lundi pluvieux sur un trésor auquel on ne s’attendait pas.

Jour 8. Jeudi 12 avril. 21h36, les amateurs de rock

Trois jours plus tard la Dynamo dont les sièges ont été retirés affiche complet. La fosse est blindée d’amateurs de rock, pas très jeunes. C’est The Ex, un groupe dont l’origine anarcho-punk remonte à 1979, qui déplace ce public essentiellement masculin que l’on a peu l’habitude de voir à la Dynamo. On avait expérimenté le groupe de rock en 2015 en Belgique au festival de Dour, accompagné à l’époque par le danseur éthiopien Melaku Belay, mais ce soir on est venue pour leur première partie. Plus particulièrement pour le rappeur Mike Ladd dont on apprécie les collaborations avec Serge Teyssot-Gay dans Kit de Survie ou avec les Parisiens de Arat Kilo. Ici Mike Ladd s’associe à Anarchist Republic Of Bzzz (photo) pour une création mêlant rap, musique orientale (avec la flûte ney, bendir et derbouka) et rock (avec les guitares électriques). Le collectif joue devant une création vidéo de l’illustrateur Kiki Picasso, dans un esprit insoumis: “Take me out all types of measurements” scandent les rappeurs sur des images d’informaticiens en train de coder. Mais l’ensemble s’avère trop brut de décoffrage musicalement. Venir assister à une création c’est forcément sortir de sa zone de confort : on ne gagne pas à tous les coups, mais on aura tenté.

Le bilan

Côté concerts

Le coup de foudre

Le trio formé par la chanteuse éthiopienne Eténèsh Wassié et les musiciens Mathieu Sourisseau et Sébastien Bacquias nous a transpercé le coeur.

Le spectacle fascinant

Sylvain Daniel nous a embarqué dans son Voyage imaginaire dans les ruines de Détroit : un spectacle à la fois sonore avec des séquences de techno organique extraordinaires, et visuel avec une création vidéo de grande qualité.

Le trésor du festival

Les Américains de Natural Information Society emmenés par Joshua Abrams au guembri, nous ont fait vivre une expérience bouleversante que l’on n’oubliera jamais, entre deep jazz, minimalisme, voyage libérateur.

Côté festival

On a aimé

- La présence de lycéens à certains concerts dans le cadre des Actions musicales du festival

- La quantité d’inédits et de créations

- La précision du guide du festival indiquant si le concert sera en places assises ou debout

On a moins aimé

- Par choix de la discrétion, le directeur n’introduit jamais les soirées. Nous on aurait aimé qu’il monte sur scène avec son équipe juste pour déclarer ouverte la 35ème édition du festival. Parce qu’ils accomplissent un super boulot, et parce qu’on aime un petit peu le cérémonial !

Conclusion

Un maximum de créations, d’inédits, de concerts de sorties d’albums et de résidences d’artistes : Banlieues Bleues assure d’année en année un rôle défricheur dans le paysage des festivals de musiques actuelles. Le festival est aussi remarquable par ses tarifs qui se veulent accessibles à tous et son travail avec des lycées dont les élèves sont invités aux concerts.

Infos pratiques

Prix de la bière

2,50 euros la 1664 ou Heineken, 3,50 euros la Leffe

Prix du vin 

3 euros

Prix de la nourriture

8 euros le plat variant chaque soir (ex : chili con carne, mafé)

Prix du festival

10 euros la soirée avec le pass Dynamo (4 soirées pour 24 euros)

Transports

Métro ligne 7 Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins

Récit et photos Alice Leclercq