On était à
Le Cabaret Vert 2019, on s’envole au Paradis Vert

Ô Cabaret Vert, de tous les festivals que l’on a fait cet été, c’est sûrement celui que l’on attend le plus impatiemment. On le connait depuis des années, mais on sait qu’il peut encore nous surprendre, ça ne fait aucun doute. Il nous promet une belle escapade ardennaise avant la rentrée, nous savons déjà que nous allons être au firmament. On sait aussi qu’il tient son nom d’un poème d’Arthur Rimbaud, c’est donc en forme d’hommage, qu’en vers et contre tous, nous allons vous conter notre dernier week-end d’août.

Jour 0. 21h12, bienvenue en Zone 14

Depuis 8 heures du soir nous avons usé nos baskets. Après un bout de chemin nous entrons à Charleville. Bien équipés, passant facilement les contrôles, nous voici au bout de notre quête : la zone 14, notre emplacement habituel, qui pour 4 soirs devient notre terre d’asile. C’est mercredi soir nous profitons du calme avant la tempête, assis sur nos chaises au milieu des arbres récemment plantés (photo), détendus et tranquilles. Demain, le monde affluera et le camping sera bien plus à la fête, pour sûr nous allons passer un grand moment, on ne se fait pas de bile.

Jour 1. 11h03, gloire à l’art de rue 

Grand soleil sur le camping du Cabaret Vert où nous dégustons nos sandwichs merguez-tomates et une bière à moitié chaude. Le camping Dormeur du Val est déjà bien rempli, les gens se prélassent sous les tonnelles. Mais les vigiles débarquent pour leur faire retirer, c’est alors qu’une question nous taraude…En quoi cela est-il gênant ? Ceci-dit ce n’est pas une nouvelle. Tous les ans c’est la même rengaine, et les interventions de la sécurité n’empêchent jamais la fraude. Après une bonne douche gelée il est temps pour nous d’aller sur le site et de quitter ce joyeux bordel. A peine entrés, impossible de passer à côté de ces containers empilés et recouverts de graffitis réalisés par des artistes de rue ardennais, on adhère rapidement aux différents visuels (photo), on observe aussi de grosses lampes ainsi que cet énorme arbre rouge « Le Châgne », au centre qui trône. Il s’agit d’une œuvre collaborative, dans la mesure où chaque festivalier peut y laisser une trace, il est positionné juste en face de la Scène des Illuminations qui, quant à elle, se retrouve dans une nouvelle disposition et sans chapiteau.

21h34, le Temps des Cerises fait son come-back

Bienheureux, nous allongeons nos jambes sur le gazon en face de la scène Zanzibar. Il s’agit de la grande scène du Cabaret, sur laquelle nous contemplons Johnny Marr. Nous ne connaissions pas vraiment l’ex-guitariste du groupe culte The Smiths mais il a vivement suscité notre intérêt. D’ailleurs ces sonorités eighties ont conquis une bonne partie du public présent sur le Square. Ravis et assoiffés, nous décidons d’abreuver nos gosiers. Une bonne bière fera l’affaire, nous nous rendons donc au Temps des Cerises pour déguster ce délicieux nectar. Cet endroit « alternatif » est incontournable pour les festivaliers habitués. Il fait son grand retour cette année pour notre plus grand plaisir, situé au milieu des arbres dans un décor de village créole, disposant d’un bar à bières locales, mais aussi de stands de cafés et de softs, ainsi que d’un disquaire (nouveauté de cette année) , c’est un vrai monde à part (photo).

22h31, 22 Vl’a Twenty One Pilots !

Au Temps des Cerises nous nous organisons une petite session de « love music » avec Asher Selector, le DJ suisse qui est une véritable institution sur le festival. On ne sera pas sans le revoir et nous enchainons directement avec les concerts sur la grande scène, on commence avec le super-groupe Prophets of Rage, sympathique mais un brin décevant. La rencontre entre les membres de Cypress Hill, Public Enemy et de Rage Against The Machine aurait pu être monumental, mais souffre d’un show trop convenu et surtout de l’absence de Zack de la Rocha (ex-leader de RATM) au chant. En revanche le duo Twenty-One Pilots et leur gros show à l’américaine nous régale (photo). Ils sont assez rares en France, avec cette année, deux ou trois dates seulement. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils assurent, nous échangeons à ce sujet, avec des fans venus de loin pour venir assister au spectacle. « C’était Charleville-Mézières ou Détroit, notre choix était vite fait » nous disent-elles en riant.

00h43, Roméo fait le show(colat)

C’est un proche voisin des Ardennes, le belge Roméo Elvis, qui vient conclure cette première soirée (photo). Maîtrisant plus les titres de son album Chocolat par rapport à son passage à la Magnifique Society, le rappeur reste toujours aussi fougueux. A la fin, quelques guests programmés plus tôt, viendront le rejoindre sur scène, comme Caballero et Jeanjass et même Djibril Cissé ! L’ex-footballeur s’exerçant au dur métier de DJ, avec plus ou moins de succès, d’après certaines personnes l’ayant vu de leurs propres yeux. Mais nous n’étions pas là pour juger. Ceci-dit après avoir appris ça on peut aller dormir tranquille, enfin le plus tard possible, mais on peut !

Jour 2. 13h29, vamos a la Havanitos

Sur le camping, nous troquons quelques Bayards - la monnaie du festival - contre un petit déjeuner bienvenu. Il faut dire que cette nuit nous étions gelés à cause de la baisse nette de température. Notre sommeil en a pâti, rien de tel donc qu’un petit jus, accompagné d’une bonne tartine de confiture. Peu après, nous sommes retapés et en partance vers l’inconnu. En route pour une nouvelle aventure. Direction ce fameux bar, le Havanitos, celui devant lequel on passe depuis déjà 11 éditions sans jamais y être entré, un lieu à la fois familier et méconnu…il faut percer ce mystère, déjà trop d’années que ça dure ! Et quelle bonne idée avons-nous eue, en tous cas c’est ce qu’on se dit en buvant la première gorgée de Cuvée d’Arthur. Bien que cela, n’était à la base, pas prévu nous nous installons à l’ extérieur sur la terrasse aménagée spécialement pour accueillir des concerts avant que le festival fasse son ouverture. L’occasion d’écouter du rock (fort, très fort) et croiser de belles personnalités, parfois aux déguisements bien farfelus (photo).

19h51, IAM the best

Un rapide tour du site et un concert de Ziggy Marley (copie crachée de son père) plus tard, et nous voici face à IAM (photo). Les marseillais sont de vraies légendes vivantes et n’ont clairement plus rien à prouver. Les tubes sont là, toujours aussi efficaces, le public s’enflamme, et quand viennent les notes de "Demain c’est loin" sur un magnifique coucher de soleil, on ne peut s’empêcher de frissonner. Si les festivaliers étaient déjà nombreux, pour Angèle, prochaine artiste sur la scène Zanzibar ça sera un tout autre programme. De mémoire de festivalier nous avons rarement vu autant de monde au Cabaret. Ceci-dit nous nous faufilons sans grand problème parmi les quidams. Le site est légèrement plus grand et permet de circuler avec plus de facilité. Côté concert, nous sommes séduits, comme beaucoup, par ce petit bout de femme. Il est impressionnant de voir comment en à peine un an, la petite sœur de Roméo Elvis a réussi à acquérir une telle notoriété. En tous cas c’est plein à craquer et c’est sûrement mérité (à notre sens).

23h56, mettre les déchets à la poubelle. Basique. Simple

Orelsan, autre figure du rap français, passe derrière Angèle. Il s’agit du 3ème passage au Cabaret Vert en 9 ans pour le rappeur caennais et la dernière date de sa tournée, autant dire qu’il va envoyer tout ce qu’il a. Et c’est le cas, c’est du lourd, l’ambiance est tellement forte et fraternelle, c’est une réussite, là-dessus il n'y a pas de débat. Le seul point noir arrive en toute fin du concert avec un sol jonché de gobelets qui auraient dû finir à la poubelle (photo). Depuis ses débuts, le Cabaret Vert a toujours tenu à promouvoir des valeurs éco-responsables auprès des festivaliers d'ici et là-bas. Heureusement les bénévoles tournent en parallèle et parviennent à redonner au site tout son éclat ! Merci encore à eux qui nous rendent la vie plus belle.

04h46, after chez les dormeurs du val

Nous jetons un rapide coup d’œil à Ghostemane sur la Scène des Illuminations mais le groupe peine à nous convaincre. On préfère donc revenir faire la fête sur le camping qui a retrouvé son ambiance d’antan. Effectivement, la population très jeune de l’année dernière, endormie et shootée aux Dragibus et autres poudres de perlimpinpin, nous paraît bien moindre. La programmation de cette édition moins axée vers ce public (quoi que) semble porter ses fruits et permet sans doute d’éviter certains comportements affligeants. Comme à chaque fois nous retrouvons « le train de la teuf », autrement dit une flopée de personnes suivant un gourou équipé d’une grosse enceinte (photo). Cela fait un peu penser au célèbre Joueur de Flûte de Hamelin qui attire les rats errants. La comparaison s’arrête cependant là, car si l’histoire du flutiste est pour endormir les bambins, ces « ambianceurs»  eux, font jumper les festivaliers comme des dingues.

Jour 3. 12h02, Cabaret Dead

Au réveil, on se remet doucement de nos émotions (et de notre nuit agitée) et on évoque, hilares, les grands moments de la veille. Notamment cette conversation surréaliste aux toilettes entre deux festivalières : « Non mais moi je trouve ça trop dégueu le principe des toilettes sèches, tu te rends compte tu es obligé de ramener ton pipi dans une bouteille… ». Ha bon ? Et on ramène son caca à la cuillère ? Sur le coup on a vraiment eu du mal à en croire nos oreilles. A ce propos, on note pour cette édition la présence d’urinoirs féminins, ce qui réduit considérablement les files d’attente, de ce qu’on a pu constater hier. Ce samedi, comme les jours précédents, est placé sous le signe du soleil. On se pose alors sur le festival, à la recherche d’ombre, pas loin de la terrasse BD où règne une ambiance mortifère. Des festivaliers zombies surgissent en effet de partout, et s’amusent à poursuivre leurs compères, surement pour leur dévorer un orteil. A moins que ce soit juste des cosplayers maquillés spécialement pour la venue de Charlie Adlard, l’auteur de Walking Dead, en dédicace juste derrière ?

18h28, un festival de saveurs

Il est temps d’aborder un des points les importants du Cabaret Vert, à savoir les nombreux stands de nourriture. Que du bon que du local, il y a de quoi saliver : kebab, burger, fallafel, pizza, croque-maroille, tartine, raclette (nouveauté 2019), crêpe en passant par les célèbres stands de poutine et de plats végétariens, pour choisir ça va être dur ! Finalement c’est les ribs de porc que l’on décide de goûter. Ils sont en plus à un prix abordable et l’on jubile d’autant plus quand l’on voit ce bénévole, un loubard aux bras énormes, qui nous prépare cette viande avec autant d’allure (photo). « Succulents» se dit-on une fois tous les ribs dévorés. Après un tel week-end il faudra sûrement envisager une petite cure. On passe devant le camion des producteurs de charcuterie où l’on scrute les jambons secs, les saucissons, les jambons roses et blancs et les pâtés. On ne peut hélas, plus rien avaler mais on se rattrapera on se le jure !  En attendant nous nous reposons dans l’herbe pour se dorer la pilule sous un beau rayon de soleil arriéré.

20h47, Airbourne retourne Zanzibar


 
Notre premier concert de la journée est celui du groupe de hard rock Airbourne (photo). Les australiens ont déjà foulés (littéralement) la pelouse du Square Bayard il y a 5 ans, on s’en souvient encore ! Les plus médisants disent qu’ils pompent AC/DC sans vergogne. Nous on voit des gars qui se démènent sur scène, une atmosphère vraiment folle, des slams de partout, on ne se rappelle pas la dernière fois qu'on a vu autant de rock du vrai. En résumé on adore ! Toujours sur Zanzibar, Patti Smith, marraine du punk et fan inconditionnelle d’Arthur Rimbaud (elle s’est offert son ancienne maison située non loin de Charleville) montre qu’elle a de beaux restes et livre une prestation qui nous emporte… presque ! On trouve ça quand même un peu mou pour un samedi soir, on aurait eu besoin de quelque chose de légèrement plus hardcore.

00h39, le Groin-Groin : de la bière, du rock du lard et du cochon

N’ayant pas très envie de voir les Foals on file se faire une toile à l’Idéal Cinéma, car oui le Cabaret Vert c’est aussi le 7ème art. Clips, longs, moyens et courts-métrages il y en a pour tous les goûts, avec une thématique différente par soirée et évidemment ce samedi c’est les films coquins. Difficile de ne pas être amusé devant ce genre de films, surtout dans ce contexte, cependant on ricane un peu moins que l’année dernière, beaucoup d’œuvres étant très dérangeantes et bizarres. Mais la lumière revient déjà, les films sont terminés, nous réveillons nos voisins - ils dorment comme des nouveaux-nés- et nous prenons la direction du Groin Groin. Ce lieu incontournable a migré cette année à l’entrée du festival, il accueille toujours la scène 100% rock indé Razorback (photo) ainsi que le Barback (le stand sur lequel on a pris nos délicieux ribs) dans une atmosphère post-apocalyptique à la Mad Max. Mais c’est avant tout un bar et l’endroit idéal pour boire une ultime bière (avant la prochaine) avec les copains.

Jour 4. 16h47, échappées belles

Nos dimanches au Cabaret Vert ont toujours été rythmés par nos excursions au Temps des Freaks. Installé non loin du Square Bayard, c’est l’endroit où l’on peut admirer des spectacles d’art de rue et également de drôles de machines que l’on croirait tout droit sorti de l’univers de Tim Burton. A l’image de cette impressionnante fontaine d’eau mécanique (photo). Accessoirement c’est le coin rêvé pour piquer une sieste à l’ombre, d’ailleurs de nombreux festivaliers s’y adonnent. Plus tard on se faufile à l’espace BD, qui accueille, depuis la création du festival, de célèbres dessinateurs venus à la rencontre de leur public. Mais ce qui nous intéresse c’est l’Escape Game « spécial zombie » mis en place pour la venue de l’auteur de Walking Dead. On a réservé notre créneau un mois auparavant on a hâte de voir ce que cela donne. Verdict : c’est plutôt bien pensé mais on en dit pas plus car on a juré de garder le secret de cette expérience unique.

17h31, à la recherche de l’Idéal

Nous faisons ensuite un saut à l’Idéal, le village associatif du Cabaret Vert. C’est le moment d’aller à la rencontre des diverses associations faisant la promotion du développement durable. Ici c’est un peu le poumon vert du festival, des ateliers, des conférences et des tables rondes y sont organisées, il y a de quoi faire. Notre plus belle découverte est ce cendrier conçu en champignons qui digère les mégots de cigarettes (photo). Cette invention est quand même assez incroyable. D’ailleurs il y en a tout un tas disposés sur la terrasse flambant neuve, où beaucoup de festivaliers se désaltèrent. La micro-brasserie de l’Idéal est d’ailleurs ouverte sur celle-ci, pratique, même plus besoin de rentrer pour chercher les bières, brassées à moins de 200 km de Charleville comme toutes les bières du festival, exceptée la Météor, et ça c’est fort agréable. Cependant à cette heure-ci on privilège les bars à eaux, où l’on peut désormais remplir sa gourde, c’est meilleur pour la santé et moins cher !

18h50, chauffe Marcelle !

En cette fin d’après-midi nous avons un gros regret, celui de ne s’être quasiment pas déhanché sur la piste du Green Floor, nichée sous les arbres avec une programmation 100 % electro. Cela nous rappelle d’ailleurs que nous avons manqué Salut C’est Cool hier soir,  de nombreuses personnes s’étaient postés devant et il était quasiment impossible de circuler dans cette incommensurable foule. Aujourd’hui c’est donc la dernière tentative avant de quitter le territoire des carolos. Et tandis que l’électro aux sonorités tropicales de Kampire nous met doucement dans l’ambiance, voici que DJ Marcelle déboule ! Etonnamment c’est une des plus belles surprises de ce week-end, cette mamie mixe comme jamais, une vraie pro. Elle touche à tout : dub-step, techno, rythmes africains…sur le dancefloor tout le monde bouge son boule ! Mieux vaut tard que jamais, et pour un dimanche ça tabasse sec, même si la population reste très familiale. En témoigne un petit bout de chou squattant les épaules des festivaliers pour haranguer le public avec brio. Au final nous sommes rincés. Un petit coucou à Bernard Lavilliers sur la scène Zanzibar et notre week-end, de la plus belle des manières sera clos.

Bilan

Côté concerts

Le groupe qui craint dégun
IAM, les légendes du rap français, fidèles à leur statut

La patronne
Angèle, devenue en un an, une des artistes les plus écoutés de France

Les burnés
Airbourne, un groupe qui suinte le rock

La doyenne
DJ Marcelle, une grand-mère qui mixe…ce n’est pas commun mais c’était la folie !

L’inconditionnel de Rimbaud
Patti Smith, que l’on aurait sûrement encore plus apprécié sur un autre créneau horaire

Le rendez-vous manqué
Salut c’est cool, pourquoi ne pas les avoir programmé sur la Scène des Illuminations ?

Côté festival

On a aimé 

- L’identité de plus en plus marquée du festival, chaque lieu possédant une décoration particulière
- La promotion du local et du développement durable, toujours au cœur des valeurs du Cabaret Vert
- Les activités en dehors des concerts : cinéma, arts de rue, BD, conférences, Escape Game... on ne s’ennuie jamais
- Le retour du Temps des Cerises
- La possibilité de ramener sa gourde et de la remplir aux bars à eau gratuitement, une bonne idée
- Une ambiance bon enfant retrouvée, au camping ou sur le festival, sûrement dû à une programmation moins orientée vers les ados  

On a moins aimé 

- Le manque de points d’eau sur le camping, par cette chaleur ça ne pardonne pas
- Certains horaires d’artistes, à notre humble avis pas toujours bien adaptés
- Le manque de civisme de certains festivaliers, il y a du mieux mais heureusement que les bénévoles sont là !

Infos pratiques

Prix de la bière 

Entre 5 et 7 euros la pinte 

Prix de la nourriture 

8 euros le burger ardennais avec les frites, 6 euros les ribs, 6 euros la poutine...

Prix du festival

Pass 4 jours à 119 euros en prévente et  135 euros en plein tarif

Pass 1 jour Jeudi : 49 euros en prévente et 55 euros en plein tarif

Pass 1 jour Vendredi ou Samedi : 39 euros en prévente et 45 euros en plein tarif

Pass 1 jour dimanche : 15 euros

Camping

15 euros

Transports

A 1h de Reims, 1h de Charleroi, 2h de Lille, 2h de Metz, 2h30 de Paris

Conclusion

Piqués au vif par certaines remarques faites à l’encontre de l’édition précédente du Cabaret Vert ;  les organisateurs semblent avoir corrigé le tir, et c’est ce qui a sûrement permis au festival de battre cette année son record d’affluence. 102 000 festivaliers, ça commence à causer ! Il semble avoir trouvé son rythme de croisière entre gros concerts, activités de toutes parts, décorations de dingue et toujours ces valeurs prônant le local, l’écologie et le développement durable. Un festival aussi grand qui parvient à garder une telle identité c’est assez rare quand on y pense ! Les ardennais on vraiment de quoi être fiers, et si Rimbaud - qui, on le sait, ne portait pas les Ardennes dans son cœur - était encore des nôtres, il se serait repenti et aurait déjà sûrement pris son billet pour l’année prochaine : au Cabaret-Vert.

Récit et photos de Josselin Thomas et Fanny Frémy