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Top 10 : les découvertes musicales du Sziget festival

Une semaine sur l’île du Sziget, et l'on entend tout et son contraire. En laissant les grosses machines de la Main Stage de côté, on peut tomber sur des groupes inconnus aux bataillons et qui nous font entrer en quelques notes dans leur univers. On vous en a choisit 10 qui ont fait saliver nos oreilles.

1. Russkaja, le turbo polka métal russe

Russ! Ska! Ya! Voilà comment accueillir ce groupe autrichien qui fut l’un de nos coups de coeur de l’édition 2014 du Sziget. Un savoureux et étrange mélange de ska, métal et décibels balkaniques pour des gars habillés en dresseurs de tigres. Ils définissent leur style comme du “Turbo polka métal russe”. Pourquoi pas! Sur scène, leur energia envoie du pâté comme on aime, entre guitare électrique et trompette. Un groupe parfaitement taillé pour la scène où l’ennui n’était pas permis.

2. Trois DJ pour ambiance électro balkanique

Ces trois là furent les maîtres de nos fins de soirées. Ils se sont partagés la scène world pendant sept jours, d’1h à 4h du mat’. DJ Kosta Kostov, DJ Click et DJ Gaetano Fabri, trois DJ qui mixaient avec plaisir et transformaient le dancefloor en un joyeux bordel. Leurs sets étaient métissés, mais surtout dominés par les sons des Balkans et des remix drum’n bass. Un record de sourire en très peu de temps.

3. Rupa & The April Fishes, le melting pot de San Francisco

Ce groupe, on aurait dit déjà l’avoir entendu quelque part. Ils brassent plusieurs univers, de la folk jusqu’au jazz en passant par de la swing. Cela chante en français, anglais ou espagnol, même si le groupe s’est formé à San Francisco. La scène world s’est alors remplie d’un parfum de danse et de tranquilité. On a été embarqué dans l’univers de Rupa et ses poissons d’avril sans trop savoir pourquoi.

4. Starlight Girls, pop en douceur

C’est doux comme un début d’après-midi. On les a croisé dans une A38 qui sentait déjà bien le poney. Pourtant, ce petit groupe nous a fait oublier nos quelques jours de festival dans les pattes. En avant scène, deux filles au clavier dont l’une avec un envoûtante flûte traversière. Une sorte de retro-pop venue de Brooklyn.  

5. Mary Popkids, l’électro-pop locale

Le groupe est arrivé sur la grande scène grâce à leur victoire à une compétition locale. La pluie n’a pas empêché le public d’être présent. Une électro-pop en studio qui sonne bien et plus rock en live, et une belle énergie qui se communiquait jusqu’au bar où l’on s’était abrité. Avec en cadeau un clip tourné … au Sziget !

6. Punnany Massif, rap et r’n’b sauce hongroise

Leur Na-Na-Na était le son officiel du Sziget 2013. Il a encore raisonné et fait chanter le public de la main stage cette année. Sur scène, des instruments de musique géant couleur pop, et tout un groupe en chemises blanches et cravates noires. Des chansons rap très punchy et d’autres r’n’b’ dont on peut facilement chanter le refrain, et même en hongrois. A quand un petit passage en France ?

7. Tankcsapda, l’heavy métal du coin

C’était le groupe surprise du Day 0. S’avancent alors sur scène un groupe de métal hongrois, qui a sans doute sa place sur la grande scène du Hellfest. Look d’enfer, guitare et basse saturées comme il faut, et une énergie noire pour en découdre avec les festivaliers. Le power trio balance des tubes pour le plus grand plaisir des cordes vocales hongroises. On se surprend à bouger la tête de haut en bas à l'écoute de ces chevelus du coin.

8. Siriusmo, le réveil électronique

15h. Une petite heure après notre réveil, c'est Siriusmo qui nous a remis en jambe pour notre dernier jour de festival. En live machine à la scène Europe, il dévoile son univers et nous offre une heure de remise en forme sur le rythme d'une musique électronique groovy et mélodique. C'est sur, ce grand timide n'a pas de mal à remuer la foule la nuit, mais à 15h c'était plutot inattendu et source de vitalité pour la dernière soirée à venir!

9. Ivy Lab, le laboratoire sonore

On avait entendu quelques tracks sur la toile de ce groupe formé pas trois producteurs de drum&bass montant : Sabre, Stray et Halogenix. Seulement le dernier était présent aux platines du Coluseum, mais cela n'a en rien dégradé la qualité du mix! Le son d'Ivy Lab est plein d'inventivité et fait preuve d'une grande gymnastique sonore. Notre corps s'est pris au rythme de sa drum&bass, passant de la jungle oldschool revisitée à une autre forme de drum beaucoup plus épuré, rapproché du hip hop. Le son d'Ivy Lab est difficile à décrire tellement il mélange les spectres des genres. La meilleure solution étant d'aller écouter leur son.

10. Max Cooper, l'anglais au sang berlinois

Après une première écoute sur la playlist du festival, nous ne nous attendions pas à ce que la techno de Max Cooper soit si bonne que cela. L'anglais n'a rien à envier aux DJs berlinois, non sans mal son mix n'a pas mis longtemps à maintenir la foule du Coloseum à température, tout juste sortie du live de Stromae. Les basses de la techno ont bien failli faire des palettes de cette scène un tas de ruine!

Un Top 10 réalisé par l'équipe de Tous Les Festivals

 

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