On était à
Quand 24H durent 3 jours !

Un festival gratuit sur un campus ? Avec en prime le retour des Supermens Lovers ? On n’a pas hésité, on est allé se promener ce weekend à Villeurbanne pour les 24h de l’INSA qui durent… 3 jours ! Au programme : Naive New Beaters, Stuck In the Sound, The Architect et le plein d’étudiants.

Un festival sportif !

Avant de commencer, il faut situer le festival. Il est organisé par les étudiants de l’INSA Lyon (Institut national des sciences appliquées, la même école qui organise le Rock’N Solex à Rennes, mais version Lyon). Et ce n’est pas seulement de la musique mais aussi des courses (cyclistes, à pied, natation…) pour les plus courageux, ou diverses animations autour du sport (l’ingénieur est sportif et ça tombe bien, nous aussi !).

Mais au vu du temps, pourri avouons-le (pas mal placé sur l’échelle d’un festival Belge) et de notre courage (proche du néant ce weekend), on ne s’est pas attardés sur quelconque effort physique et on a décidé de se focaliser sur les soirées concerts. D’autant plus que ce festival à un gout de gratuit, et on ne va pas vous cacher la vérité, depuis qu’on s’est acheté une Maserati chez TLF, on est un peu à sec, donc on en profite !

Naive New Beaters, Stuck in The Sound et The Architect au menu

Parlons donc concerts, même si, après réflexion, on aurait soit disant passé plus de temps aux différentes buvettes que devant les scènes…  Le vendredi on note la superbe presta des Naïve New Beaters (comme à leur habitude). La bande de David Boring (accompagné d’Eurobelix et de Martin Luther BB King) nous a sorti un show Franglish plein d’humour et de beats retro synthétisés. On a enchainé avec Stuck in The Sound devant un public moyennement réactif face à un show pourtant électrisant… La faute à la boue probablement (certainement même, la preuve on n’a pas trainé). Le lendemain, même constat devant The Supermens Lovers, bien que « Starlight » ait soulevé le public quelques minutes. Le bon coup de la prog c’est sans conteste The Architect qui nous a fait swinger à la perfection, avec la touche dubstep qu’il fallait pour nous réveiller !

La bonne humeur malgré la pluie 

Niveau ambiance, ça ne saute pas au plafond sur les concerts (de toute façon il n’y a pas de plafond, c’est en plein air), en grande partie à cause du mauvais temps… Mais la bonne humeur est bien présente, et surtout celle des bénévoles, à toute heure et avec tout le monde ! On aura croisé un public jeune et on ne compte plus les rencontres avec des représentants d’assos étudiantes, fièrement parés d’un sweat au couleur de leur crew ! Mais après tout, c’est ça un festival étudiant : une soirée étudiante, mais en (beaucoup) mieux. On en reprendrait bien une dose l'an prochain !