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Plusieurs cas de piqûres suspectes recensés en festivals en France

Seize cas de mystérieuses piqûres ont notamment été détectés au Festival Insolent en Bretagne. Au Printemps de Bourges, ce sont cinq festivaliers qui témoignent de ce phénomène. Le doute subsiste encore sur leur origine et leur gravité.

Il avait déjà été observé plusieurs fois en boîtes de nuit depuis le début de l’année. De nombreux témoignages avaient émergé sur les réseaux sociaux, dénonçant des piqûres sauvages en soirée. Le phénomène semble désormais envahir les allées des festivals. Au Printemps de Bourges, cinq personnes ont été piquées durant les concerts et quatre d’entre elles ont déposé plainte. Après expertise médicale, la préfecture du Cher a confirmé l’information, sans parler pour le moment de piqûres de seringue ou d’administration de substance. Des examens sanguins sont en cours pour approfondir la recherche, les résultats ne sont pas encore connus.

Sécurité défaillante ou phénomène indétectable ?

Au Festival Insolent, le phénomène est encore plus inquiétant : plusieurs festivaliers affirment avoir été victimes de mystérieux malaises, et ont également retrouvé des traces de piqûres sur leurs corps. Une enquête contre X a été ouverte pour chefs de violences volontaires avec arme et préméditation, et administration de substance nuisible après que seize cas de piqûre aient été recensés. Les témoignages sont nombreux sur les réseaux sociaux et plusieurs festivaliers rejettent la faute sur l’événement, évoquant des failles dans la gestion de la sécurité. Sur Twitter, une internaute dénonce notamment des fouilles mal réalisées, sans palpations corporelles.

Interrogé par Le Télégramme, Régie Scène, société en charge de l’organisation du festival affirme de son côté que les fouilles étaient réalisées avec soin, comme dans chaque événement de ce genre.

 

La multiplication de ces cas semblent présager une amplification de ce phénomène dans les semaines et les mois à venir. Pour le moment, une seule enquête a révélé des traces de GHB, plus communémenent appellée "la drogue du violeur". Les prochains résultats d’enquête devraient nous éclairer sur la nature, et surtout sur la dangerosité de ces piqûres.

Crédit photo : Thomas Vero // Tous Les Festivals