On était à
Xtreme Fest 2022 : de belles retrouvailles en slam et en famille

Cap sur Albi en cette fin juillet caniculaire, pour retrouver un de nos festivals chouchous de l'été, l'Xtreme Fest, ses 2 scènes et 38 artistes de l'année. Encore une fois, le slogan du festival est tout trouvé : “We are an Xtreme Family” : ici, des copains, des cousins et des parents d’adoption, on va s’en faire un paquet sur 3 jours. Allez on vous embarque pogoter et papoter au Xtreme 2022. 

Jour 1. Vendredi 29 juillet. 13h45, y’a quelqu’un ? 

Après 6h de train et une navette depuis la gare de Carmaux, on arrive bien chargés sur le parking du site, Cap Découverte. Le camping se trouve à à peine 5 minutes à pieds et à cette heure-ci on trouve encore largement de la place pour notre tente sous les arbres, à l'ombre, loin loin de la cuisson des rayons solaires. On a quand même l’impression qu’il y a bien moins de monde que les années précédentes, ou alors se seraient-ils tous foutus en camping-car les copains ? 

Pas le temps de chercher SOS Amitié, on est affamés et donc plutôt ravi de découvrir le stand japonais qui propose un ramen au tofu vegan sur le camping. L’enthousiasme sera de courte durée… Pour 10€ on a principalement le droit à de l’eau et des nouilles. Bon ben demain ce sera burger au stand à côté hein….

16h45, ils ont besoin de pré-cuisson les punks ?

Après une rapide sieste réparatrice (non, les voisins de tente ont chanté “A La Queue Leuleu” à tue-tête tout le long), on est posté devant les portes du festival à l'ouverture du site. Du coup la fouille et la queue sont faites en 1 minute top chrono et après un thé glacé rapidement englouti on découvre sous un soleil de plomb le premier groupe du week-end, The Cabrones (photo), remake bayonnais totalement barjo des mythiques Ramones. On ne comprend pas bien comment les mecs arrivent à jouer avec cette chaleur dans leurs perfectos et leurs longues perruques noires mais ils ont le mérite de nous faire marrer et la lourde tâche d'ouvrir un festival en plein après-midi. Le public est très épars, au point où dans la fosse on pourrait croire que la distanciation est encore de rigueur…

On va se réfugier à l'intérieur pour fuir cet atroce astre de plomb, à la découverte des stands de merch (encore vides à cette heure...) et des superbes toilettes en dur, comme dans des vraies salles de concert (en même temps c'en est une). C’est propre, c’est lumineux, c’est spacieux et il y a même des protections menstruelles à dispo chez les femmes. 

La scène Family, couverte, se trouve à littéralement deux pas, alors on enchaîne avec le concert des One Burning Match de Clermont-Ferrand qui, malgré une énergie incroyable, peineront à lancer les premier circle pits du weekend. Ils ont besoin d'échauffement on dirait les rouillés !

18h45, les américaines ouvrent le bal des pogos

Sur la scène Zguen, placée à l’extérieur, tout près de l'entrée du festival et du bar, c’est le trio Venomous Pinks, tout droit débarqué de l’Arizona, qui reprend les rennes pour enfin mettre tout le monde en jambe. Le cocktail fonctionne, on assiste enfin aux premiers mosh, et aux bons beuglements qu'on a l'habitude de savourer par ici. Elles nous gâteront même d'un joli petit "Fuck Donald Trump", qui est toujours agréable à entendre. Dans la file indienne, en fin de concert, on entend un festivalier charrier son pote :  "Avoue, tu avais des doutes hein ? Avoue, elles déchirent ?". Et on ne peut qu'être d'accord finalement, il va falloir assurer derrière !

Du côté des allemands Ryker’s dans la salle couverte, on tombe sur le chanteur le plus sympathique de la galaxie, sans hésitation. Le mec gère l'organisation du mosh pit et son show en simultané, le tout en sourires et n'hésite pas à aller faire des câlins aux fans du premier rang et à leur tendre le micro. A ce stade, tout le monde est définitivement bien transpirant et rouge, comme l'impose le bro code de la communauté punk.

19h34, arrivée des renforts au camping et dans nos estomacs

On continue le bilan des hostilités : du côté des californiens Get Dead on compte environ 7 slams à la minute, avec un interlude circle pit pendant les refrains, et dans notre équipe, 2 nouveaux membres qui arrivent tardivement sur place (oui, ils bossent, il parait, nous non plus on n'a pas compris). On en profite pour faire une petite pause et un rapide passage au camping, lever un coude pour la bière de retrouvailles et s'enfiler un bon gros burger végé du stand de l’Epicurieux. Excellent, comme tous les ans, et pour 9 euros seulement (11.5 avec les frites), avec des options boeuf, poulet, végé, vegan, et des sourires à foison. Ré-ga-lade. Il va se soi, on y reviendra plusieurs fois durant le week-end étant donné que sur le site, il n'y a que deux stands de repas salés et un stand de dessert.

On apprendra quelques heures plus tard que nous avions vraisemblablement très mal choisi le timing de notre pause : d'après l'ensemble de nos rencontres, nous n'aurions en aucun cas dû louper Suzi Moon, une boule incroyable d'énergie qui se serait donnée à fond sur scène mais aussi dans la fosse et a conquis les coeurs de l'ensemble de l'assemblée. 

Rapide passage sur le concert de Millencollin pour constater, sans grande surprise, qu'on dirait toujours un mauvais karaoké sous la douche : " Ca aura au moins eu le mérite de me rappeler mon adolescence",  c’était la conclusion de ce mec a côté de nous sur laquelle on s'appuiera totalement.

23h18, all eyes on her

Ahhh, Brutus... Un groupe qu'on ne connaissait absolument pas, dont on n'attendait donc rien et pourtant dont on est tous tombé éperdument amoureux. Comment peut-on avoir un jeu de batterie aussi puissant et à la fois envoyer une telle émotion dans sa voix? On est scotché, subjugué, anésthésié dans tout notre corps par Stefanie Mannaerts, et son talent. Dans la fosse, dans la pénombre, personne ne bouge, personne ne moufte, mais nous voyons une centaine de yeux totalement ébahis. Pendant une courte pause entre deux chansons, le pélo derrière nous s'exclamera du fond de ses tripes : "mais continuez bordel c'est génial !". On ne se mouille pas trop en disant que ce concert fût et sera surement la plus grosse claque du week end pour tous les festivaliers présents.

00h17, la cour de récré à l'école des kangourous

On aurait aimé pouvoir se poser un peu et reprendre nos esprits pour redescendre du nuage sur lequel Brutus nous ont envoyé mais on doit enchaîner avec Anti Flag, autres héros de notre douce adolescence. Le show est carré, efficace et on chantera les grands classiques avec plaisir mais ça reste toujours un peu trop conventionnel à notre goût. Et en même temps, si on arrêtait de toujours aller voir les mêmes groupes ?

Ce vendredi, c'était surement la journée qu'on attendait le plus cette année. Et la vraie la raison ? Clowns ! On les avait découvert par hasard au Groezrock, en Belgique, circa 2017 et depuis on les suit partout. Complètement survolté et déjanté, on se demande toujours comment ce beau moustachu en slip bleu arrive à autant gueuler dans son micro. Et même si c'est le dernier concert de leur tournée, et le dernier groupe à se produire ce soir, ils dégagent tous une énergie de malade et ça se ressent sur tout le fest : la foule pogote et slam à tout va, malgré la fatigue. Une très belle conclusion pour cette première journée. On se traîne les pieds jusqu’au camping pour une dernière bière avant d’aller rejoindre notre tente, toujours l’esprit hanté par la claque que nous à mis Brutus.

Jour 2. Samedi 30 juillet. 12h15, "On va te foutre dans une cage jusqu'à ce que tu aimes : TRAVAILLEEEEEEEEEEER"

On se réveille gentiment, tel de bons zombies qui ne respectent pas leurs organes, et on se dirige vers la “place du camping” : the place to be, the place des retrouvailles avec les bourrés de la veille, là où les foodtrucks se terrent, là où gît la cage aux folles qui sert de scène et officie la rampe de skate où les genoux pètent, là où les cernes se goupillent autour d'une bière (trop)matinale. On y prend notre petit déj' de champions bercés par la douce voix des zinzins de Poèsie Zéro. Quel plaisir de se faire traiter de grosse merde dès le bon matin ! Le groupe de punk français à l’humour bien trempé nous fait marrer en faisant et racontant n‘importe quoi dans la cage, aucune limite dans la connerie pour un concert anti-flics et anti-taff, qui rendra fou l'ensemble des campeurs.

Et pour rester dans la thématique WC, le burger qu'on engloutira sur le camping ne passera pas du tout et on s'empresse de prendre le télésiège nous emmenant jusqu'au lac pour profiter de WC propres, et d'une bonne grosse sieste sur la plage. Ici, pas d’animation liée au festival cette année. A ce qu'on comprend, une colonie de vacances s'est implantée non loin et pour leur tranquillité, le Xtreme à décidé de rester sage l’après-midi. Les activités nautiques proposées par la base de loisir quant à elles, reste nombreuses, peu coûteuses et accessible à tous. Si toi aussi t’as toujours rêver de surfer l’aprem et de te défouler le soir sur de la musique énervée, ce fest est fait pour toi !

17h30, remontée en douceur

Avec un beau coup de soleil sur les épaules, on remonte la colline (en télésiège hein, allez pas nous prendre pour des aventuriers), pile à temps pour découvrir The Copyrights, groupe de pop punk venu droit des USA. C’est super propre, le son est bon, l’ambiance aussi, on a bien fait de quitter nos serviettes. Passage obligatoire aux douches du camping pour se séparer de la vase du lac après les baignades (salvatrices) de l'après-midi. Il faut avouer que la forte fréquentation du lac à tendance à remuer le fond, d'autant plus quand c'est quelques centaines de punks zguen qui pogotent dedans. 

20h, la bonne pitance

De retour sur le lieu des concerts, on se dit qu’il est temps de se requinquer du côté des deux foot trucks. Mauvais timing, on est pas les seuls à avoir eu l'idée, mais l'attente est tout à fait acceptable (ça carbure derrière !) et en deux-deux on se fait plaisir avec un burrito (végé ou pas végé) à 9€50 en guise de bon repas bien copieux. A noter que cette année le Xtreme Burritos n’aura pas ruiné l’estomac de nos chers festivaliers, comme ça a pu être le ca(ca) en 2019. 

C'est à partir de ce moment là qu'on loupe tout un tas de concerts parce qu’on est trop occupés à rencontrer des gens par-ci, par-là. Car c’est aussi (et surtout) ça le Xtreme Fest : de très belles rencontres, des franches barres de rire, des tranches de vie, des tables et des godets partagés en toute convivialité. L’avantage d’avoir un festival de petite échelle fait que l’on se fait très facilement des potes que l’on recroise, ou suit, ensuite tout le week-end.
On observera tout de même, un peu de loin les espagnols de Blowfuse (photo) qu'on découvre et qui suscitent un sacré bordel dans la fosse. Ils sont très drôles, attachants... le genre de groupe avec lequel tu irais bien boire une bière. Justement.

On s'essaie à aller voir Born From Pain, groupe de hardcore néerlandais du genre "pas content du tout". Un peu trop pas content à notre goût, justement. Il faut aussi avouer que le son dans la grande salle est moins audible que sur la scène extérieure, un peu plus brouillon. Ça n'aide pas toujours à se mettre dans l’ambiance quand la qualité sonore n’est pas forcément au rendez-vous.

22h30, le retour des enfants du hardcore mélo

On se cale dehors, une bière à la main, pour mater Satanic Surfers en attendant impatiemment les prochains. Si vous êtes fan de skate punk, alors ce groupe est pour vous. Dans la lignée des Lagwagon ou autre No Fun At All, on apprécie leur énergie venue tout droit des fjords suedois même si c’est moins notre came.

Le clou du spectacle de ce deuxième jour arrive enfin, Comeback Kid. On ne les présente plus, c’est leur quatrième venue au Xtreme Fest et pourtant tout le monde les attend de pied ferme. Toujours aussi propre, ils ont l’art de nous filer la patate et l’envie de taper des circles pits à gogo. Une heure de tubes qui s’enchainent pour finir en sueur en hurlant sur Wake The Dead. Nous sommes conquis.

On clôture cette belle journée sur Direct Hit qui bombardent et redistribuent leur trop plein d’énergie. Mais une fois n’est pas coutume, comme après Brutus, c’est dur de se mettre dedans après CBK. On appréciera tout de même en se délectant d’une énième bière avant de rejoindre morphée sur le camping, assez calme ce soir. 

Jour 3. Dimanche 31 juillet. 11h, un début de journée déjà sous le signe de la fin

En cette dernière matinée de festival, une bonne partie des participants s'attèle à démanteler sa tente pour être prêt à partir en fin de journée. Visiblement peu de gens ont eu l’occaz de poser leur lundi, la journée commence à peine et pourtant ça sent déjà la fin...

Ce matin on est réveillé par l'équipe du café qui beugle dans le micro du camping... qu'il n'y en a plus. On va pas se laisser abattre, pas de suite du moins, alors direction la scène de la cage pour découvrir cette fois Verbal Razors qui y sont enfermés. Ca tombe bien on avait loupé la veille leur crossover trash venu de Tours, alors qu'ils ont le don de nous remettre en jambe, et ce n’est pas le président de Pollux Asso qui ira prétendre le contraire. On t’a vu pogoter David.

La chaleur étant particulièrement intense en ce dimanche, on s'empresse plus que jamais de descendre au lac et on décide de grailler à la cafet' sur place. Au menu : salade vegan et Perrier. On est des p’tits joueurs cette année mais on l’assume. Par chance, on réussit à gratter une place à l’ombre ce qui sauvera notre après-midi. Pendant ce temps-là, Arthur et Nance, des copains rencontrés la veille ont réussi à dégoter une guitare et c'est un showcase totalement improbable qui se tiendra dans l'eau, à base de chants improvisés et de circle pits sur licornes gonflables.

17h15, toujours debout, toujours la banane (de merde !)

On a une deuxième occas' d'aller taper des barres avec Poésie Zéro, sur le site cette fois-ci. Le cocktail “bande de merdes “, “fait chier le régisseur“ avec un zeste de “toi le flic t’es qu’une merde“ refait décidément son p’tit effet. Il faut dire quand même que musicalement, PZ se résume à une boîte à rythme, une gratte et un gars qui hurle des conneries. Un peu limité mais très bien rattrapé par leur humour cinglant.

On se rue ensuite dans la grande salle pour aller voir No Trigger (photo) mais après 2-3 vannes qui font un franc flop, on sent que le chanteur n’a pas l’air ravi du peu de mondeprésent devant la scène en cette fin d'aprèm. Il faut avouer qu’avec la canicule, les festivaliers ont plutôt tendance à rester un maximum dans l’eau en attendant les accalmies de chaleur du soir. On ne peut leur en vouloir, contrairement aux artistes.

19h40, les copains d’abord

Ce soir, les bordelais Fast Lane (photo) remplacent au pied levé War On Women. Il s’avère que le chanteur du groupe n’est autre qu’un ancien festivalier que l’on avait l’habitude de croiser tous les ans. Et on sent qu'ils sont heureux d'être là nos ex-copains du camping ! Pas de temps pour la déception sur l'annulation de dernière minute, on les accueille à bras ouverts dans les pogos, et pour un concert totalement improvisé et prévu à la dernière minute, on peut dire que les gars ont assuré sévère. Seul hic, les fans de Poésie Zéro qui hurlent sans raison sur les gens dans la fosse. On a compris le délire, on l'aime davantage quand vous êtes sur scène que quand on nous fait une morale à deux balles dans la fosse, la gueule grand déployée.

Mais c'est pas parce que c’est bientôt la fin que l’on ne peut pas refaire le monde avec de nouvelles têtes. On se mange un dernier bon burger (une addiction vous diriez ?) en se faisant encore des nouveaux potes, normands et cinquantenaires ce coup-ci ! Il faut aussi avouer que la journée nous a bien cassé, alors ce nouveau petit aménagement de l'espace extérieur avec ses petites tables sous les arbres, et suffisamment près du bar (15 pas environ) fait particulièrement plaisir. Bien vu l’orga !

21h15, c’est qui ce batteur ?

On réussit tant bien que mal à se remotiver pour Circle Jerks, qui n'est pas trop notre came mais à notre grosse surprise, le batteur envoie à mort, surtout étant donné qu'il n'est pas né de la dernière pluie. Hyper carré, zéro mode économie d’énergie, on n'aimerait pas être à la place de sa batterie. On reste scotché jusqu'à la fin devant sa perf hors du temps.

S’en suit Dirty Fonzy, le groupe de punk rock albigeois qui joue à domicile et en terrain conquis.La foule connaît tous leurs tubes et chante à tue-tête. Proche de l’asso, ils finiront par faire monter tous les membres et bénévoles sur scène pour les remercier et faire une dernière chanson ensemble (photo), classe !

00h10, la fatigue, quelle fatigue ?

On arrive sur le sprint final du festival et la fatigue commence à vraiment se sentir pour nous, contrairement au public, bien décidé à tout donner sur Flogging Molly (photo). Il faut dire que la recette est parfaitement huilée, le punk celtique a, et fera toujours, danser : bon esprit, ajouter à cela quelques vannes, des appels en veux-tu en voilà à chanter et vous obtiendrez un bon cocktail de convivialité, parfait pour finir les jambes.

Après ça, on regarde Change du coin de l'œil. Groupe de coreux straight edge de Seattle, leur son envoie grave mais les discours à répétition, un peu moralisateurs en prime, cassent un peu le rythme et on sent que la foule aimerait juste finir de se défouler avant de rentrer plutôt que de l’écouter. Le fond est bon mais ce n’était peut être pas la meilleur chose à faire pour clôturer ce festival...

Bilan :

Côté concerts : 

Le coup de cœur absolu : Brutus, que dire à part vous encourager vivement à aller les voir.

Les déjantés : Clowns, on veut son slip !

Les indémodables : Comeback Kid, mi karaoke mi exutoire, le mix parfait !

Les vétérans toujours présents : Circle Jerks, big up a Joey Castillo, quel batteur !

Côté festival : 

On a aimé : 

- Un festival à taille totalement humaine. Alors certes ça ne permet pas de défoncer son podomètre, mais au moins tout n'est pas pénible sous 35 degrés
- La scène féminine : on est loin du 50/50 sur l'affiche mais les meilleures découvertes semblent bien venir de là. Alors qu'est-ce qu'on attend ?
- La place pour les femmes et tous les âges dans la fosse et dans les slams. Ici tout le monde est le bienvenu pour se défouler.
- Se faire un max de potes en un minimum de temps. Le slogan du festival est bien trouvé.
- Des options végé et vegan à tous les stands, god bless you.
- Jamais 2 concerts en même temps, ça enlève une grosse frustration.
- Les stands et messages de prévention un peu partout, et les assos ultra présentes. 

On a moins aimé : 

- Le nombre abusif de "Hey Ho, Let's Go", on n'en peup sérieux, y'a d'autres chansons à reprendre.
- Une plate-forme pour les PMR serait appréciée sur la scène extérieure. On doit pas voir grand chose à côté du bar.
- Hey les gars, on charge comment nos téléphones nous ?
- Le son de la salle intérieure qui laisse parfois bougrement à désirer. Est-ce que la grande scène n'aurait pas plutôt sa place dehors ?
- Les mecs qui vont dans les WC femmes en fin de soirée. On comprend, les vôtres sont dégueu, mais du coup, apprenez à pisser, non ?

Infos pratiques : 

Prix des boissons : 3€ le demi de Pils, 3€50 le demi de IPA, 3€ le thé glacé
Prix de la graille : 9.50€ le burrito, 9€ le burger, 3€ les frites, 10€ le ramen
Prix du festival : Pass 1 jour 46€, Pass 3 jours 101€
Accès : 2h30 de route depuis Montpellier, 1h de train + 15min de navette depuis Toulouse

Conclusion : 

Nous voilà donc crades, lessivés, rouges comme des homards mais heureux. On en profite pour envoyer un gros bisou à Etienne, le jurassien à l’accent belge, Florence, la prof de krav-maga trop badass, le tandem Arthur et Nance, et leur petite guitare achetée spécialement pour des showcases dans le lac, Alix, la “reloue-d’or” et son fin benchmark de poppers, Dina, la cougar, et tous les autres dont on ne se souvient pas le nom… On se dit à l'année prochaine pour louper un max de concerts autour de bonnes bières ?

Récit et photos : Kilian Roy et Anja Dimitrijevic