Interviews
Ratatat : “On prend beaucoup plus de plaisir sur cette tournée”

Armé de leurs deux guitares enchanteresses, le duo New-Yorkais a arpenté les festivals tout l’été avec leur rock électronique expérimental. Mike et Evan de Ratatat se sont posés avec nous pour taper la discute. 

Tous les Festivals : Salut les gars ! Comment s’est passé votre été ?

Mike : Beaucoup de fun, beaucoup de festivals. On enchaîne pas mal en ce moment, vivement les vacances ! Un jour peut être ... (rires

Quel est votre meilleur souvenir ? Le meilleur endroit que vous avez visité ?

Mike : Je pense que Primavera était un des plus fous. Et je crois que la sieste qu'on va faire après cette interview sera un des meilleurs trucs qu'on est fait aussi (rires). Une des meilleures villes que l’on a croisé est Saint-Malo, pendant la Route du rock. Enfin je dis ça mais on l'a simplement vu du dessus en avion. La tournée est tellement complète qu'on à peu, voir pas de temps pour visiter les villes et c'est vraiment dommage. On aurais aimé visité Saint-Malo.

Comment c'était la Route du Rock du coup ?

Evan : C'était fou ! La vue sur la mer c'était sympa, même s’il a plu toute la journée. Mais quand on a joué ça allait le temps s'était calmé, les gens était là.

On vous à vu aussi au We Love Green, à La Route du Rock, au Cabaret vert. On vous voit ou après ?

Mike : Au Pitchfork à Paris fin octobre et sinon on à trois concerts de prévu en France, un à Lille, un à Lyon et un à Strasbourg.

Quel est la différence entre les festivals aux Etats Unis et ceux en France ?

Evan : Quand on est en Europe, le calendrier est tellement intense qu'on à pas le temps de profiter du festival où des villes qu'on visite. Alors qu'aux Etats Unis on est un peu moins speed, on a le temps de passer le week end en festival, comme à Coachella notamment, qui est vraiment un énorme festival comparé à ceux que l'on à pu faire en France.

Mike : Aujourd'hui encore, on vient d'arriver là, on se repose cette aprem, ce soir on fait notre concert et direct après on part pour le Portugal.

Vous avez vu quelques concerts à Coachella ?

Evan : Drake ! (rires). On aime bien certaines de ces chansons mais son concert ressemblait pas vraiment à un concert.

Mike : Il a juste parlé, c'est tout. Il jouait 20 secondes de ses chansons les plus connues et après se mettait à parler.

Un nouveau groupe à suivre selon vous ?

Evan : J'ai entendu quelques chansons d'un gars qui s'appelle Forever Pavot pendant un festival, j'ai pas vu son concert mais j'ai entendu de loin en coulisse et c'était vraiment sympa. Sinon c'est pas un nouveau groupe mais Squarepusher c'était génial.

Quel est votre souvenir le plus mémorable en festival ?

Mike : Il s'est passé plein de chose une fois en Belgique, c'était il y à longtemps. Notre manager avait volé une voiture de golf, et on faisait des courses avec dans le festivals. On s'était fait arrêté par la sécurité et il s'était prit un coup de poing dans la tête ! (rires) On s'est expliqué avec la sécu et juste après, on s'est retrouvé dans les loges du Wu Tang Clan, et on a fini la soirée avec eux. C'était dingue.

Si vous pouviez faire votre propre festival, ca ressemblerait à quoi ?

Mike : Wow ça c'est une question compliquée... A vrai dire, la plupart des festivals où on joue, on connaît même pas la moitié des groupes donc je pense que si on en faisait un, on ferait en sorte de tous les connaître (rires). C'est important aussi d'avoir peu de marche entre deux scènes, sur certains festivals t'as plus de 15 minutes à marcher, c'est dingue. Et il faudrait un endroit où chillé, en plein milieu des montagnes ou en pleine campagne.

La meilleure foule que vous ayez eu cet été ?

Evan : Primavera c'était ouf, le cadre aidait beaucoup. Mais c'est vrai qu'à la Route du rock, comme il avait plu toute la journée, on s'attendait à voir personne et en faite tout le monde était là à fond, ça faisait chaud au cœur.

Comment le public à réagit à votre nouvel album ? Qu'est ce qui à changé ?

Mike : Jusqu'ici tout va bien ! En faite on a changé notre manière de jouer, on s'est beaucoup plus concentré sur les guitares, c'est beaucoup plus simple comme ça. Avant, il fallait courir partout, jouer pendant 3 sec du tambour, puis 4 sec de synthé, puis retour à la guitare, etc... C'était fatiguant, on prend beaucoup plus de plaisir sur cette tournée avec notre configuration actuelle.

Pourquoi ne pas avoir appeler votre album LP5 ?

Evan : Lp3 et Lp4 avait la même idée, ils ont été fait de la même manière avec les mêmes instruments, les deux albums avait une continuité c'est pour ça qu'on les avait nommé de la même manière. Magnifique à été fait différemment, il méritait un nom différent. Quand au mot, Magnifique, on le trouvait juste joli. Et oui c'est bien un mot français ! ( rires ).

 

En festival le 31 octobre au Pitchork
Propos recueillis par Kilian Roy et Anja Dimitrijevic