On était à
On s’est fait inviter par Villeurbanne…

Chaque année depuis 12 ans maintenant, la ville de Villeurbanne  organise son festival entièrement gratuit, alliant concerts et animations sur pas moins de 14 sites différents ! Ça se passait du 19 au 22 juin.

Une ville transformée

Le centre-ville de Villeurbanne transformé en île déserte ? Les invités l’ont fait en nous transportant dans un monde où les méduses volent et les bateaux échoués servent de chill-out. On comprend très vite que l’événement est familial et cela se confirme lorsqu’on se retrouve dans une marée parents-enfants assistant à une représentation de théâtre de rue. A l’approche de la mairie, des bruits étranges nous attirent et c’est une fois devant que l’on réalise que ces hurlements ne sont autres que ceux d’une baleine en bois, taille réelle ! Une très belle installation mais comme nous ne sommes pas venu visiter le musée Cousteau, direction les concerts !

Un programme gratuit de qualité

Côté concerts, plusieurs têtes d’affiches ont répondu à l’appel : les Sud-Africains de Skip & Die le jeudi, les sudistes de La Femme ou encore le très bon Thomas Fersen le samedi. Surbooké, il a fallu faire un choix : ça sera le jeudi avec Skip&Die

En entrant dans le campus de la Doua (cela nous rappelle le festival des 24 heures de l’INSA), on note tout de suite les efforts faits par l’organisation pour l’aménagement du site : des guirlandes lumineuses dans les arbres, des lumières multicolores éclairant les quatre coins du parc, des parasols lumineux géants. Tout est pensé pour que l’on se sente bien. Les bars nous font penser à ceux d’un vide grenier de village : l’esprit bon enfant et familial est de mise.

Skip&Die en point d'orgue

La soirée commence avec Dakhabrakha, groupe Ukrainien plutôt entrainant avec une musique des Balkans rythmée de percussions africaines et une énergie très communicative. Le public reste quand même assez calme, comme nous, ils attendent à priori la presta de Skip&Die. Mix d’électro, de percussions et de rythmes africains, on ne présente plus le groupe Sud Africain, et vous aurez probablement l’occasion de les croiser cet été. Le public se lâche au fur et à mesure que le set s'intensifie. L’ambiance atteint son apogée quand la chanteuse Catarina Pirata vient slamer avec la foule ! L’odeur si chère aux fosses de concerts est là : un mélange (pas vraiment harmonieux) de sueur et de bière. Le set se finit trop vite à notre goût, mais toutes les bonnes choses passent toujours trop vite ... On finit plus tranquillement cette douce soirée d’été avec Baloji, artiste hip-hop congolais, parfait pour un jeudi et pour souffler un peu après le live survolté des Sud af’ (oui on est jeudi et ils y en a qui bossent demain !).

On sent que le festival grandit chaque année, et c’est tant mieux pour cet événement gratuit et de qualité et puis… ça reste toujours agréable de se faire inviter pour fêter l’arrivée de l’été !

 

Crédit photo : Les Invites de Villeurbanne