Patrick Simon, à l’origine de la création du festival Beauregard avec Paul Langeois, s’occupe désormais de la communication et reste co-directeur du festival. Passionné de musiques, il nous parle de Beauregard et de ses souvenirs.
Le groupe que tu rêves de voir à Beauregard ?
Le premier qui me vient à l’esprit va jouer chez nous cette année, c’est Bat for Lashes. C’est vraiment quelque chose de très personnel, je suis un grand fan de son univers, de sa plastique aussi (rire). C’est une artiste complète et je suis super heureux, je sais d’avance qu’avec elle quelque chose va se passer à Beauregard cette année !
Les 3 groupes que tu ne veux pas louper cette année ?
Nick Cave : pour moi il fait partie de ces artistes, avec Bowie par exemple, qui ont quelque chose de mythique dans l’univers rock, j’ai grandi avec ses tubes, c’est la classe intégrale !
New Order : Le groupe qui a baigné mon adolescence ! Ca faisait partie de ces groupes intouchables qu'on ne pensait pas pouvoir faire venir un jour, pourtant ils seront là cette année !
Et Rover : On l’a vu en octobre à Alençon, c’est un artiste qui fait découvrir et qui partage, ça va être un excellent live.
Ton plus beau concert à Beauregard ?
J’en ai 2. Mogwai en 2009 : c’est un show enorme. Pendant son live il y a une espèce de convergence des éléments et il se passe quelque chose ! C’est pareil pour Archive, c’est un moment où tout se passe, c’est assez inexplicable ! En fait il y en a 3, avec Agnes Obel en 2011 !
L’édition la plus difficile de Beauregard ?
L’an dernier pour la première fois il a plu des cordes ! En terme d’organisation on a eu des coupures de courant aux niveaux des bars… heureusement rien sur les scènes, mais on a connu un stress comme jamais ! Le côté positif c’est qu’on a vu la solidarité des bénévoles et de toute l’équipe. Cela nous a rapproché en quelque sorte. C’est donc un mal pour un bien, on a eu cette impression d’avoir tous traversé une épreuve. Un beau moment au final.
Un moment à raconter que tu gardes en souvenir ?
C’est un moment partagé avec Dominique A. Il a fait deux dates dans le weekend qu’on lui avait proposé, on avait un peu peur à la base. Donc le même jour il a joué dans une université devant 150 personnes. Le soir il est venu à Beauregard jouer devant des milliers de personnes. Il nous a vraiment dit avoir passé deux excellents moments et été heureux d’avoir partagé ça avec nous. On connait le personnage, on le voit souvent et on a vraiment senti la sincérité de son propos. C’est le genre de rencontre qui marque !
