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Les 7 choses qu'on ne connaît pas quand on ne va pas en festival

Dans la vie, il n'y a ni méchant ni gentil comme dirait Stromae. N'empêche qu'il y a ceux qui ont des reins et ceux qui n'en ont pas. En gros, les uns vont en festival faire des slams pendant que les autres restent en charentaises le croupion vissé devant Plus Belle La Vie. Mais si tu sens qu'il reste une lueur d'espoir pour convaincre un(e) pote agoraphobe, Tous Les Festivals te propose ce top pour faire la diff. Et si ça ne suffit pas, pète lui sa console, ça devrait faire l'affaire.

1/ Collectionner les bracelets

Plus jeunes, on a tous collectionné des trucs plus ou moins inavouables, des classiques pins Total jusqu'aux poils pubiens trouvés dans les toilettes publiques, mais chacun ses problèmes. Nostalgiques de cette époque, les festivaliers collectionnent désormais les bracelets de festivals, qu'ils conservent dégueulasses aux poignets ou qu'ils disposent sur un totem de la sainte cuite, soigneusement érigé dans leur chambre. Pour les autres, vous pouvez toujours soulever les cuvettes, l'écharpe rêvée en poils en tout genre n'est plus très loin !

2/ Renouer avec sa douche

N'allez surtout pas croire que les festivaliers sont des gens sales ! Ils ont simplement d'autres préoccupations que l'hygiène, et croyez-moi qu'elles sont toutes aussi essentielles. D'ailleurs on n'apprécie jamais autant sa douche que quand on a bien fermenté dans de la bière chaude et de la sueur pendant tout un weekend. Se tisse alors une relation inédite avec cet objet du quotidien. On s'évite dans un premier temps, timides et mal à l'aise pour finalement se donner corps et âme et se partager avec un troisième inconnu... le savon.

3/ Développer ses compétences de survie

Rien à voir avec le combat à mains nues contre un grizzly, on parle ici d'un savoir-faire bien plus difficile à acquérir. Celui de savoir faire glisser la taupe dans des toilettes on ne peut plus chimiques chauffées à 50 degrés par le soleil et qui puent à te faire tomber les sourcils. Et je ne parle même pas du manque de place pour finir le boulot... En tous cas, tout aventurier-festivalier qui se respecte sait que l'arme indispensable pour affronter cette bête féroce, c'est le PQ triple épaisseur.

4/ Le plaisir de perdre sa voix

Rien de plus simple qu'un festival pour perdre sa voix. Il suffit en moyenne d'une chanson d' Etienne Daho, voire un simple couplet de Zaz pour devenir aphone pendant tout le weekend. Faute de mieux, on improvise un apprentissage express de la langue des signes, enfin surtout le geste pour dire qu'on a soif ou qu'on part pisser. Heureusement qu' Etienne ne joue pas tous les weekend quand même.

5/ Dompter son corps

L'esprit est plus fort que le corps, c'est bien connu. C'est même probablement un festivalier qui nous a pondu cette connerie en réussissant à boire une bière à 11h du mat après s'être couché à 5h avec les dents du fond qui baignent. Ne pas écouter son corps, c'est un élément indispensable pour réussir son festival, sinon on risque de tourner au Perrier à l'apéro et de se coucher à minuit après un charbon de Belloc et une tisane hibiscus. Le weekend classique du non festivalier en somme.

6/ Redécouvrir le silence

Les non festivaliers n'iraient pas en festival par peur du bruit ? Paradoxalement, le festival reste pourtant le meilleur moyen d'apprécier le silence. Une fois qu'il est terminé j’entends. Enfin j'entends plus grand chose d'ailleurs si ce n'est les deux locomotives à vapeur qui me servent de tympans. Mais au moins je suis au calme pour un bon bout de temps. Faut savoir ce qu'on veut dans la vie.

7/ Faire taire la douleur

Même si on prend énormément de plaisir à aller en festival, ce serait mentir que de dire qu'on en revient reposé. On en revient tout simplement anéanti, mais au moins on ne chiale plus pour un orteil encastré dans une porte tellement on a souffert sur les derniers jours. De toute façon nos pieds ressemblent tellement aux centrales de Tchernobyl qu'en fait, c'est la porte qui chiale.

 

Crédits photos: 2:AP- Dayli Mail / 5: Kaivalya / 6: Getty Image / Couv : Alija/Vetta/Getty Images